Libreville, 16 mai 2024 (AGP)- Suite à l’annonce faite par les avocats de l’ancien président Ali Bongo, indiquant que ce dernier et ses deux jeunes fils auraient entamé une grève de la faim pour protester contre la « séquestration » et les « actes de torture » que subiraient plusieurs membres de leur famille, le ministre de la Communication et des Médias, Porte-Parole du gouvernement Laurence Ndong a démenti ces accusations. C’était au cours d’ une déclaration faite le mercredi 15 mai sur le plateau du journal télévisé de Gabon Première, la chaîne nationale.
« Les propos des avocats de la famille de Monsieur Ali Bongo Ondimba ne reposent sur rien », a démenti Laurence Ndong, ministre de la Communication et des Médias.
Selon les rumeurs , Ce sont les avocats de l’ancien chef de l’Etat qui auraient révélé depuis Paris en France, qu’Ali Bongo 65 ans et ses fils Jalil et Bilal auraient décidé d’entrer en grève de la faim pour dénoncer la “séquestration” et les “actes de torture” que subiraient plusieurs membres de leur famille.
Pour le porte parole du gouvernement, il s’ agit là d’une volonté manifeste de faire pression sur la justice et une intention claire de nuire à l’image des nouvelles autorités. Ce qui est totalement scandaleux, s’est elle indignée.
Dans cette communication, le Porte-parole du gouvernement précise: « Les autorités gabonaises se réservent donc le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères portant atteinte à l’image du Gabon. »
Officiellement, Ali Bongo vivrait reclus dans sa résidence de la sablière avec un personnel réduit.
il est libre de tous ses mouvements y compris d’aller se soigner à l’étranger. Mais, l’ancien chef de l’Etat exigerait la libération de ses proches avant de quitter le pays pour des soins hors du pays, selon sa famille.
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