MAKOKOU (nord-est), 13 mai 2024 (AGP) – La hiérarchie de la police nationale a refusé, lundi à Makokou, la capitale provinciale, de communiquer à la presse, les circonstances de l’arrestation du présumé meurtrier d’une etudiante à Libreville.
Dans une publication dans les réseaux sociaux, le commissariat de Makokou a reconnu avoir interpellé, dans la nuit de dimance à lundi, le nommé Itsa Glenn Junior, comme étant le présumé meurtrier d’une jeune compatriote dans la nuit du 05 au 06 mai 2024. Il s’agirait vraisemblablement d’une jeune gabonaise, Florselia Mbadikoudia Koumba, retrouvée morte, le 6 mai, non loin de l’aéroport de Libreville.
Contacté par l’AGP, le commissariat de Makokou s’est refusé à tout commentaire, estimant qu’il ne peut se prononcer qu’à l’issue d’une enquête sous l’ordre de la hierarchie.
Ce qui met en cause le manque de confiance et de considération entre la presse et les services de securité.
Comment comprendre qu’un fait de telle envergure, se déroulant à Makokou et que la primeur ne soit relayée que dans les réseaux sociaux au moment oû le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) prône pour la collaboration entre les différentes administrations et la presse, afin d’éclairer l’opinion nationale sur certains faits récurrents.
A Makokou, les rapports entre les différentes administrations et la presse sont conflictuels et empreints d’ignorance des missions des uns et des autres.
En 2021, un certain Martin Moulanda Nyama, alors recherché pour une affaire de meurtre depuis 2018 à Fougamou, dans la Ngounié (sud), y avait trouvé refuge.
Ce nouveau cas devrait interpeller les forces de l’ordre positionnées dans les barrières de contrôle, afin de redoubler de vigilance par un contrôle strict des usagers de la route, au lieu de se contenter uniquement de « saluer le Képi » de l’autorité.
NMM/FSS
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