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Tchibanga, 27 février 2024 (AGP) – Deux corps sans vie ont été retrouvés dans un domicile, par les éléments de l’antenne provinciale des recherches de la Nyanga, au quartier Moukenga, dans la commune de Tchibanga, rapporte l’AGP.
Selon les informations recueillies sur place, il s’agit de dame Bernadette Bousougou Bignoumba, colonel de police à la retraite, et de sa petite fille par alliance, Paule Mouetsa Mouanda, élève en classe de 2ème année à l’école communale F de Mavoundi.
Si les causes de cette tragédie ne sont pas clairement établies jusqu’ici, il semblerait que la présence d’un groupe électrogène, placé à l’intérieur de la maison en raison des coupures d’électricité récurrentes dans la ville depuis le début de l’année en cours, puisse être à l’origine de ce drame.
Arrivée sur le lieu du drame, les éléments de l’antenne provinciale des recherches de la Nyanga ont du défoncer les ouvertures du domicile où résidait la sexagénaire (67 ans) et sa petite fille âgée seulement de 9 ans.
Selon Simbou Mabika, la grand mère biologique de l’adolescente décédée, son téléphone a retenti, lundi soir vers 20h. Au bout du fil, l’interlocuteur n’était autre que dame Bernadette Bousougou Bignoumba. Cette dernière lui sommait de venir récupérer sa petite fille, qui n’arrêtait pas de pleurer sans raison.
« Elle m’a appelée pour que je vienne chercher l’enfant qui ne faisait que pleurer, comme il y avait coupure. j’ai demandé service à un voisin de m’accompagner. Curieusement, arrivés sur les lieux, nous avons cogné et appelé au téléphone, personne n’a répondu. Nous nous sommes dits que les deux dormaient. Nous avons donc rebroussé chemin à cause de l’obscurité, sans savoir ce qui se passait », a-t-elle témoigné.
Au petit matin, dame Simbou est revenue sur les lieux en insistant de frapper à toutes les ouvertures en vain. Dépassée par la situation, elle a fini par alerter le voisinage qui s’est déployé et qui a estimé que quelque chose n’allait pas. C’est comme ça, que l’antenne provinciale de recherches de la Nyanga a été saisie. Une fois sur les lieux, les gendarmes ont cassé l’une des ouvertures pour s’introduire à l’intérieur, où ils découvriront les deux corps sans vie allongés chacun sur des matelas distincts.
Informé, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Tchibanga, Illitch Djeme Benga, s’est rendu sur place avec un médecin légiste qui, malheureusement a constaté le décès de dame Bernadette Bousougou Bignoumba et de sa petite fille.
Le groupe électrogène tel que retrouvé dans la maison fermée.
Selon, les commentaires des premières conclusions, les deux victimes ont dû être asphyxiées par manque de respiration, dû au fait de l’échappement du combustible du groupe électrogène placé au couloir de la maison, qui était hermétiquement fermée et plafonnée.
En effet, le recours au groupe électrogène est devenu une solution pour les populations nynoises, pour faire face aux coupures incessantes d’électricité. D’où l’appel des populations de Tchibanga à l’endroit des plus hautes autorités de la transition, pour envisager des solutions pérennes au sempiternel problème des fournitures d’eau et d’électricité.
GRSN/ANM/FSS
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