Libreville, 24 Janvier 2024 (AGP) – Le Conseiller spécial politique et diplomatique de la Secrétaire générale de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF), Désiré Nyaruhirira, a informé, mardi, le ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoue, que le Conseil permanent de la Francophonie va acter le 8 février 2024 la non-suspension Gabon, rapporte un communiqué dudit ministère.
Venu mardi au cabinet du ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoue épouse Mintsa, à la tête d’une délégation composée du Directeur des Affaires politiques et de la Gouvernance démocratique, Nicolas Guinard, du Représentant de l’OIF pour l’Afrique centrale, Fademba Madakome Waguena et de l’expert électoral international, Oumar Top, le Conseiller Spécial politique et diplomatique Désiré Nyaruhirira, a annoncé que le 8 février le Conseil permanent de la Francophonie va acter la non-suspension du Gabon de l’OIF.
La délégation de l’OIF est aussi arrivée au ministère de la Réforme des Institutions pour s’enquérir des avancées dans l’agenda de la Transition, a dit la disponibilité de l’organisation à accompagner le Gabon dans ce processus.
«On aide dans le dialogue politique, Refonte du fichier électoral, le code électoral, le projet de constitution, on intervient aussi sur les médias», a déclaré le Conseiller Spécial politique et diplomatique de la Secrétaire générale de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF), Désiré Nyaruhirira précisant que c’est dans ce cadre là que le gouvernement peut faire sa saisine à l’OIF.
Le ministre de la Réforme des Institutions a fait savoir à la délégation de l’OIF qu’un travail préalable est en cours, avec l’implication des praticiens des différents secteurs, envoyés par tous les départements ministériels, en vue de mettre en place les différentes commissions. Ces dernières vont dépouiller les 25 000 contributions et produire, par commission, un rapport. Le rapport général qui va en résulter servira de base de discussions aux parties prenantes du dialogue.
«A ce stade nous n’avons pas encore observer des insuffisances en matière d’organisation qui nous amèneraient à immédiatement venir vers vous. Les étapes suivantes sont de véritables challenges, nous auront besoin de votre expertise, nous n’avons pas de doute», a expliqué le Ministre de la Réforme des Institutions.
«Le Gabon a beaucoup d’expertise, il n’est pas question de remplacer cette expertise, mais d’offrir les expériences qui ont été vécues dans l’espace francophone, où y a eu beaucoup de transitions. Cela permet d’avoir des idées nouvelles mais aussi des instruments qui ont fonctionné ailleurs», a indiqué Nicolas Guinard, Directeur des Affaires politiques et de la Gouvernance démocratique.
Le 16 janvier le ministre de la Réforme des Institutions a reçu à son cabinet le Secrétaire général de l’Union interparlementaire (UIP) Martin Chungong et le Haut-Commissaire de Grande Bretagne au Gabon, Pamela Joanne McPhail, venus s’enquérir des avancées de la Transition et de proposer aussi leur aide pour la réussite de ce processus.
FSS/AGP
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