LIBREVILLE, 17 octobre (AGP) -Célébrée chaque 17 octobre, la Journée internationale de l’élimination de la pauvreté se tient cette année sous le thème : « Travail décent et protection sociale, pour mettre la dignité en action« .
Instituée depuis 1993 par l’Organisation des Nations Unies (ONU), cette Journée est l’occasion de reconnaître les luttes menées par les populations vivant dans la pauvreté, et de poser des gestes solidaires pour faire entendre leur voix. C’est aussi un moment idéal pour réfléchir aux façons d’éliminer la pauvreté dans le monde. L’ONU encourage ainsi les pays à organiser, en collaboration avec la société civile, des activités visant à enrayer la pauvreté.
Pour ce qui est de notre pays, la Banque mondiale rappelle que près de 40% des Gabonais vivent sous le seuil de pauvreté. Le taux de chômage y est de 37%, l’un des plus élevés au monde.
Une situation que l’économiste gabonais Steve Mba Olla, explique, entre autres, par le gel des recrutements au niveau de l’administration publique, et le blocage des salaires «Les jeunes diplômés, au sortir des universités, ne trouvent pas d’emploi, car au Gabon, l’Etat est l’employeur le plus important», analyse-t-il.
En effet, notre pays est caractérisé par un secteur privé peu développé, et qui sous-paye globalement les employés. Une situation qui handicape la croissance économique du Gabon et accroît le chômage.
Avec l’ouverture à nouveau des recrutements à la Fonction publique, des concours et appel d’offres dans le secteur privé, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) se positionne clairement pour inverser cette tendance du chômage.
Aujourd’hui, environ 800 millions de personnes vivent en situation d’extrême pauvreté dans le monde, c’est-à-dire avec moins de 1,90$/jour, soit environ 1.200 FCFA, d’après l’ONU.
CSAM/FA/FE
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