Football/Media’s Cup Gabon: Freddhy Koula Moussavou « s’unir et se poser les bonnes questions sur l’avenir de nos métiers »

Libreville, le 17 juillet 2023 (AGP). Le promoteur de cette compétition réunissant les acteurs du Paysage audiovisuel gabonais (PAG), a décliné les contours et enjeux de cette deuxième édition prévue se disputer le samedi 22 juillet prochain au stade de l’Amitié à Angondje.

AGP: Après la première édition en 2019, la Média’s Cup Gabon fait son retour cette année. Peut-on avoir les raisons de cette absence ?

Freddhy Koula Moussavou: La première édition de la Media’s, en octobre 2019, a été un franc succès inattendu. Et, naturellement, nous voulions enchaîner l’année suivante. Tout était en excellente voie, jusqu’à ce que le Covid-19 se pointe et oblige tout le monde à mettre de côté ses projets. Le redémarrage a pris un peu de temps car fallait quasiment repartir de zéro, trois ans après. C’est un événement qui coûte, car il est basé sur le principe du « tout gratuit » pour les participants. Ceci dit, nous sommes heureux aujourd’hui d’avoir pu mobiliser à nouveaux les partenaires, participants et bénévoles pour une deuxième édition.

En quoi cette édition sera différente de la précédente et celle-ci se jouera sous quel format?

D’abord, cette édition 2023 de la Media’s Cup se déroulera dans un cadre plus grand: le stade de l’Amitié d’Angondjé. C’est une belle nouveauté et un cadre rêvé pour des amateurs et des gens qui n’y sont souvent allés que pour de la couverture médiatique ou regarder des matchs. Ensuite, c’est une édition qui rassemblera d’autres métiers qui gravitent autour de la communication, ou des évènements sportifs. En plus des médias (radio, télé, presse…) et des communicants (Agences de Com, Maison de Productions), nous y avons conviés cette fois-ci les télécommunicants (maisons de téléphonie mobile, distributeurs des chaînes de télévision), les fournisseurs d’accès internet, les Web influenceurs et les artistes. C’est un plateau plus large, plus rassembleur d’une communauté fondamentalement liée et qui a besoin d’un cadre comme ce tournoi pour passer un cap relationnel. Enfin, nous y ajoutons, cette année, une soirée gala, qui sera une sorte de continuité de la compétition, avec le même principe de gratuité et de convivialité.

Peut-on avoir une idée du nombre d’équipes attendues et quelles sont vos attentes pour ce retour de la compétition?

A cette deuxième édition, nous espérions avoir une vingtaine d’équipes. Nous avons fait un appel à inscriptions et déposer des invitations à certains. Ainsi, la liste provisoire (avant tirage au sort) est pour l’instant au-delà de nos supputations. Plus de 25 équipes sont en lice. Et nous enregistrons toujours des demandes. Nous feront le point ce début de semaine, avant la conférence de presse, et nous procéderons par éliminations, en privilégiant les anciens participants, et les «institutions» les plus anciennes.

Ce que nous espérons c’est que les gens prennent plaisir le 22 juillet à se côtoyer, à rigoler et à trinquer autour du football qui n’est finalement qu’un prétexte pour amener notre corporation à s’unir, se parler et se poser les bonnes questions sur l’avenir de nos métiers, l’héritage que nous laisserons aux plus jeunes, et à l’impact que nous pourrions avoir sur le développement de notre nation.

FE/HUN