Libreville, 5 juillet 2023 (AGP) – Le maintien de l’ordre par la police dans les événements qui ont lieu en France à la suite du décès du jeune homme Nahel ainsi que le mutisme des médias français qui évitent de rapporter fidèlement les faits, soulèvent de nombreux questionnements.
Le maintien de l’ordre se définit comme l’ensemble des opérations de police administrative et judiciaire mises en œuvre par des forces de sécurité à l’occasion des manifestations sur la voie publique. Il s’agit de mettre en place des mesures adaptées pour permettre l’exercice de la liberté de manifester tout en assurant la sécurité des personnes et des biens.
Mais en France, la doctrine du maintien de l’ordre suscite des interrogations au regard de la pratique jugée excessive dans les événements de ces dernières heures. Ce que l’on en tire des manifestations et violences suite à la mort tragique d’un jeune homme de 17 ans, Nahel, abattu par un agent des forces de l’ordre à Nanterre n’est que la parfaite illustration d’une pratique aux antipodes du respect des droits de l’homme.
Le meurtre qui a déclenché une réaction en chaîne de contestations populaires à travers le pays, exprime un profond sentiment d’injustice. Car, les manifestants ont tenu à rappeler que la mission de la police est de protéger les citoyens, non pas de leur ôter la vie. Toute chose qui laisse apparaître une indignation populaire mettant en lumière une crise de confiance entre la population et les forces de l’ordre.
Des vidéos largement partagées sur les réseaux sociaux montrent des agents des forces de l’ordre poussant des manifestants dans le dos ou maltraitant des personnes déjà à terre. Ces images choquantes témoignent d’une escalade de violence de la part des autorités chargées de maintenir l’ordre.
Fait curieux, le silence des médias français et internationaux tels que Radio france international (RFI), France 24, TV5 Monde, sur ces graves violations des droits de l’homme en France. « Si les actes de violence posés par la police sur les manifestants se seraient produits en Afrique, les médias français allaient en faire leurs choux gras jusqu’à charger le politique« , relève un observateur de la vie publique.
Mais une chose est sûre, le fait que ces médias évitent de rapporter ces événements amène à se douter de leur indépendance éditoriale.
EN/HUN
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