Libreville, 24 mai 2023 (AGP)- Au Cameroun, dans la région du Nord-Ouest, les mamans de «Big Babanki» ont toutes été relâchées, selon plusieurs sources locales.
Il s’agit d’une trentaine de femmes frappées et enlevées par un groupe séparatiste dans la localité de Kedjom Keku, le week-end passé.
Plusieurs d’entre elles ont besoin d’assistance médicale. Elles souffrent de blessures aux bras et aux jambes. Certaines ont pu être évacuées à moto vers des centres de santé. D’autres sont encore dans leurs maisons. La localité n’est qu’à trente minutes au nord de Bamenda, la capitale régionale du Nord-Ouest, mais les séparatistes ont bloqué la route en coupant des arbres.
Une situation qui a poussée le chef traditionnel de la communauté de se rendre à Douala pour s’entretenir avec des représentants de la communauté pour définir une réponse.
«Nous ne pouvons pas abandonner notre village aux terroristes». D’après ce dernier, un groupe armé a décidé d’imposer aux habitants de Kedjom Keku, alias «Big Babanki», une taxe de 500 F CFA pour les élèves du primaire et jusqu’à 10 000 francs pour les hommes adultes.
LNL (source RFI)
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