LIBREVILLE, 15 mai (AGP)–40% des femmes en âge de procréer souffrent de fibromes au Gabon. C’est le constat fait par le gynécologue-obstétricien, Dr Max Fylla. Expliquant la maladie, il a donné les conseils pour une bonne hygiène de vie.
Les fibromes utérins sont des tumeurs non cancéreuses qui se développent dans l’utérus des femmes en âge de procréer. Au Gabon, quatre femmes sur dix en souffrent, estime le gynécologue-obstétricien Max Fylla.
Sur les symptômes de cette pathologie, le praticien explique : « La femme peut ressentir des douleurs abdominales, des crampes menstruelles intenses, des saignements menstruels abondants ou prolongés et des douleurs pendant les rapports sexuels ».
Dans certains cas, précise le spécialiste, les femmes développent des fibromes à cause des antécédents familiaux. C’est-à-dire lorsque les membres d’une même famille en ont souffert, ou lorsqu’elles ont eu leurs premières menstruations à un âge précoce.
Pour les spécialistes de santé, les traitements des fibromes dépendent de la gravité des symptômes, de la taille et de l’emplacement des tumeurs. Les options de traitement peuvent inclure la prise de médicaments hormonaux pour réduire la taille du fibrome, ou encore la chirurgie, pour les retirer.
Pour réduire le risque de développer des fibromes, les femmes devraient donc avoir une alimentation saine, tout en faisant régulièrement des contrôles chez un gynécologue.
« La prévention est très difficile, parce que c’est un problème constitutif. C’est vrai qu’on peut incriminer une certaine alimentation basée sur les aliments gras. Et cela peut être un déséquilibre entre les deux hormones qui conduisent la vie génitale de la femme. Les aliments gras donnent du cholestérol que l’organisme utilise pour pouvoir fabriquer l’œstrogène. Et donc, on suppose aussi que c’est un déséquilibre des deux hormones qui conduisent un peu la vie génitale de la femme, le progestérone et l’œstrogène. L’œstrogène qui fait développer le muscle et se développant au dépend de l’autre hormone, parce que chacune a deux semaines pour agir. S’il y a une hormone qui prédomine sur l’autre, ça va faire croitre le développement du tissu musculaire et fabriquer des myomes. Ainsi les femmes doivent pouvoir contrôler leur poids, réduire la consommation d’alcool et de la caféine« , a-t-il conseillé.
Il est donc important pour toutes les femmes de faire des examens réguliers chez les médecins gynécologues pour détecter tout signe de fibrome utérin ou d’autres problèmes de santé liés au système reproducteur.
Avec une surveillance et un traitement adéquat, les femmes peuvent être en mesure de gérer efficacement les symptômes des fibromes et prévenir les complications liées à cette maladie.
LKM/CBO/FE
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