Libreville, 27 avril 2023 (AGP) – Au terme de l’atelier national dédié à la relance des activités de l’Observatoire des pratiques anormales (OPA) sur le corridor Libreville – Yaoundé, organisé ce jeudi 27 avril dans la capitale gabonaise, plusieurs recommandations ont été formulées, parmi lesquelles la mise en place des brigades mixtes.
Pour ce qui est des textes réglementaires, les différents experts présents à l’atelier sur la relance des activités de l’Observatoire des pratiques anormales (OPA) sur le corridor Libreville – Yaoundé, ont recommandé la mise en place d’une commission mixte pour la rédaction de la convention terrestre pour ledit corridor, l’intégration du ministère de la lutte contre la vie chère, l’harmonisation et l’actualisation du cadre normatif et réglementaire des trois corridors, dans la mesure ou la convention des deux autres corridors (Douala-Bangui et Douala-Ndjamena) est caduque.
En matière de contrôles routiers, il a été proposé la mise en place des postes de contrôle et de brigades mixtes. Ceux-ci seront composés des agents des douanes, la Direction générale de la concurrence, la consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), des Eaux et Forêts, santé, police et gendarmerie. Le gouvernement doit également renforcer les équipements plus performants des administrations devant effectuées des contrôles au niveau des postes, à l’exemple du scanner.
Les participants ont aussi, émis le souhait de l’achèvement des travaux de construction du poste unique de la zone des trois frontières à Meyo-kyé (Nord)
Entre autres résolutions évoquées au cours de cet atelier, l’appropriation par le grand public du code communautaire de la route via une plus forte communication, suppression de la parafiscalité dans le prolongement des assises nationales de la fiscalité, résolution du problème de la double taxation qui constitue un véritable frein à l’accélération des échanges intra régionaux.
Il a également été recommandé la relance des activités sur ce corridor au vu de la désignation du nouveau point focale, le renforcement des capacités humaines et institutionnelles, la relance des travaux de la gestion des corridors par la commission de la Cemac, évaluation de l’état de mise en œuvre du PDCTAC (Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale). Ce projet a pour objectif de doter la sous-région CEEAC d’infrastructures de transport sûres, fiables et efficaces et offrant des coûts abordables, a indiqué le rapporteur général, Brigitte Otoumolongui.
HUN/AGP
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