Libreville, 13 avril 2023 (AGP) – Les travaux de la 15ème réunion de l’équipe multidisciplinaire du Fonds des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) d’Afrique centrale, ouverts, le mercredi 12 avril écoulé, et ce jusqu’au 14 avril prochain, visent à optimiser les sources de financement traditionnelle en faveur de l’économie verte.
Organisée sous le thème « les financements innovants et verts: opportunités, défis et perspectives pour le développement des systèmes agroalimentaires inclusifs, résilients et durables en Afrique centrale », cette 15ème réunion vise à arrimer le travail de la FAO aux besoins et aux attentes des pays d’Afrique centrale.
«Au cours de cette réunion de trois jours, nous pouvons explorer et convenir des options de financement durable qui tiennent compte du contexte des pays d’Afrique centrale», a déclaré le coordonnateur du Bureau sous régional pour l’Afrique centrale, Arslen Bounemra.
L’Afrique centrale, à l’instar d’autres régions du monde, se retrouve confrontée à un double défi d’ordre conjoncturel, la relance de la croissance économique après la pandémie de la Covid-19, et l’investissement prioritaire à réaliser pour la résilience climatique et l’économie verte.
Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC,) Gilberto Piedade Verissimo, a expliqué que le financement vert est d’une grande importance pour les États membres de la communauté.
«Les États membres de la CEEAC se sont dotés d’un fonds pour l’économie verte. Cet outil financier, pilier du système de l’économie verte en Afrique centrale (sevac) adopté en 2015, est une innovation qui devrait financer tous les secteurs verts y relatifs, dont le secteur halieutique et agroalimentaire, pour un développement rural durable et tous les secteurs retenus dans la décision n0 35/Ceeac/ CCEG/XVI/15 portant adoption des programmes sectoriels de l’économie verte en Afrique centrale», a-t-il souligné.
A ce propos, le ministre gabonais de l’Agriculture, Charles Mve Ella, a profité de la circonstance pour énoncer les ambitions du Gabon en vue de la résilience sur les questions de sécurité alimentaire.
Le pays ambitionne développer 42 zones à forte production agricole. Une vision à laquelle s’ajoute le volet technique qui prend en compte la formation des jeunes dans le secteur, la mécanisation agricole, ainsi que le renforcement du cadre réglementaire.
ERAM/HUN/FSS
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