Libreville, le 28 mars 2023 (AGP)- En Egypte, le Ramadan est synonyme de dons aux plus pauvres. Cette année, avec la crise économique, l’inflation des prix, les donateurs se sont faits plus rares et les soupes populaires ont dû sérieusement réduire le rideau.
« L’année dernière, on a servi 360 repas de rupture de jeûne par jour pendant le mois de Ramadan. Cette année, on ne pourra même pas en assurer 200« , déclare à l’AFP la fondatrice d’une petite association caritative dans le quartier populaire d’al-Marg au Caire, qui a requis l’anonymat.
Et pourtant, ces repas gratuits sont devenus vitaux, car les prix des denrées alimentaires ont plus que doublé, alors que l’augmentation frôle les 33% et la dévaluation les 50%.
Pour les familles, dit-elle, manger dans une de ces associations est devenu « l’unique option pour déguster de la viande ou du poulet« , deux denrées désormais hors de portée pour la majorité des Egyptiens. Dans un pays où les 2/3 des 105 millions d’habitants vivent au seuil de pauvreté.
AGM/AL/LNL/FE/AGP (Africanews)
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