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Libreville, 24 mars 2023 (AGP) – Ce vendredi matin, les alentours du Port môle de Libreville sont sinistres et vides de monde, notamment le lieu qui avait été spontanément aménagé pour le recueillement des familles des victimes du naufrage du bateau Esther Miracle, un site qui avait connu une forte mobilisation humaine aux lendemains du naufrage.
Sommées de déguerpir pour permettre la relance des activités au Port môle, les familles victimes du naufrage d’Esther miracle ont respecté le mot d’ordre du gouvernement d’une part, et de l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG), qui leur avait donné un délai de 48 heures.
À ce jour, un calme plat règne en ces lieux, tant par l’atmosphère laissée par la tragédie que par l’absence de la foule qui y venait pour rendre un dernier hommage aux disparus.
Tentes démontées, rues presque désertes, trottoirs dégagés, c’est le décor qui accompagne la tristesse l’on peut ressentir dans les yeux des rares personnes encore présentes sur le site. Parmi elles, certains parents qui espèrent toujours retrouver les dépouilles de leurs proches disparus.
« Nous sommes obligés de rester dans les parages, en espérant avoir des nouvelles. Nous n’avons pas été permis de continuer à rester dans le recueillement sur ce site. Malheureusement, jusqu’à ce jour, nous sommes en attente des informations sur l’évolution des recherches de nos portés disparus« , a lancé meurtri, un parent.
FDM/CBO/FE/AGP
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