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Libreville, 16 mars 2023 (AGP) – Nathalie Bikene, présidente de l’association nationale des droits des personnes vivant avec le VIH au Gabon (PVVIHG), a interpellé ce jeudi les membres du Conseil économique, social et environnemental sur le nombre des morts du Sida qui serait en augmentation ces derniers temps, à cause de l’absence des antirétroviraux depuis sept mois au Gabon.
C’est un cri d’alarme que la présidente de l’association nationale des droits des personnes vivant avec le VIH a lancé ce 16 mars 2023 aux pouvoirs publics à cause de l’absence, depuis sept mois, a-t-elle soutenu, des antirétroviraux sur le territoire gabonais.
«Depuis déjà sept mois, nous sommes face à une situation qui nous inquiète énormément, nous qui sommes malades du Sida. On voit chaque jour nos compatriotes, qui étaient ou membres de notre association, mourir de la maladie parce qu’ils n’ont plus de médicaments pour se soigner», s’est-elle indignée.
Depuis un bon moment, a indiqué Nathalie Bikene, son association mène un plaidoyer auprès de plusieurs institutions de la République, dont l’Assemblée nationale et le Conseil économique social et environnemental, afin que les pouvoirs publics, notamment le ministre de la Santé et des affaires sociales, puissent trouver des solutions à l’obtention des antirétroviraux sans lesquels, leur survie serait hypothéquée.
Le président intérimaire du CESE, Jean Pierre Tchoua, qui a reçu en marge de la clôture des travaux de la première session ordinaire du Conseil pour l’année 2023, le bureau de l’association nationale des droits personnes vivant avec le VIH, l’a rassuré de tout faire pour que le ministère de la Santé, à travers les organismes internationaux et les pays qui viennent en aide au Gabon dont les Etats-Unis, à mettre à la disposition des malades les antirétroviraux.
GC/FSS
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