Akanda, le 15 février 2023 (AGP)- L’artère qui mène vers le quartier Cap caravane, dans le 2ème arrondissement de la commune d’Akanda, province de l’Estuaire, au nord de la capitale gabonaise, est jonchée d’immondices. On y trouve des caniveaux non curés, des déchets à même le sol, au pire des cas, la zone manque d’éclairage public.
En plus de souffrir du manque d’eau potable, depuis un an, et d’éclairage public, le quartier dit Cap caravane du 2ème arrondissement de la commune d’Akanda, au nord de la capitale gabonaise, semble être laissé pour compte en parlant de salubrité.
En effet, on y aperçoit des immondices jonchant le sol, des caniveaux bouchés, des hautes herbes envahir les trottoirs. Une situation fortement déplorable qui nous a emmenés à nous rapprocher du chargé de mission voirie et réseaux divers de la mairie de cette commune, Cédric Ondo.
Selon ce dernier, cette situation n’est nullement une volonté manifeste, mais elle résulte d’une effectivité, la mairie dispose de peu de moyens financiers et manque de ressources humaines pour couvrir le nettoyage de l’ensemble de secteur. Aussi, se limite-elle, à l’assainissement des grands axes. ‘’ Nous sommes bien au fait des difficultés des populations du Cap Caravane. Mais, cela n’est pas une volonté manifeste. Simplement que nous disposons de peu de moyens financiers et manquons de ressources humaines pour l’assainissement de toute la zone’’, a-t-il fait savoir, tout en nuançant qu’ils peuvent, par contre, mener des actions ponctuelles sur certains axes.
Ce dernier, nous a largement édifiés sur les responsabilités des uns et des autres quant à l’assainissement de la ville. Pour lui, ‘’cette tâche est du ressort de l’hôtel de ville de Libreville. Cependant, Il peut arriver que le Maire central intime l’ordre à un arrondissement de procéder au nettoyage d’une zone’’, a-t-il précisé.
Et pour répondre à la question du concours de l’arrondissement le plus propre, lancé le 30 décembre dernier par l’ancienne première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, M. Cédric Ondo , dit avoir déployé des moyens en créant des points d’apport volontaires (des poubelles) et des sentinelles, chargées de rappeler aux indélicats les heures de dépôt des ordures, et surtout leur indiquer où verser les déchets électro- ménagers, dont le siège se trouverait à la décharge de Mindoubé, une banlieue du quartier Ozangué dans le 5ème arrondissement de la capitale gabonaise.
CSAM/ANM/CEM-AGP
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