Libreville, le 26 janvier 2023 (AGP)-Contrairement à l’édition de 2020, où ils avaient mené les débats de bout en bout, les coureurs africains sont toujours à la recherche d’une première victoire d’étape cette année, et ce n’est pas faute d’avoir néanmoins essayé au terme des trois premières sorties.
Et si l’étape Mouila-Lambarene (190km) était celle du réveil des coureurs africains durant cette Tropicale ? Héroïques lors de la dernière édition de 2020, avec plus de trois victoires engrangées sur l’ensemble de la course, les coureurs africains sont toujours à la recherche d’une première victoire d’étape, probablement synonyme de déclic durant cette 16ème édition de la Tropicale Amissa Bongo.
Une compétition jusqu’à présent, dominée par l’équipe française, TotalEnergies, détentrice de trois succès en autant de sorties et du maillot mais dont guette bien évidemment du coin des guidons, la « meute » des cyclistes africains, pourtant très souvent animateurs des hostilités durant les débats. Mais trahis par des collectifs en manque de véritables rouleurs susceptibles de protéger leurs leaders respectifs. Clovis Kamzong, premier coureur camerounais à avoir gagné une étape sur la Tropicale avait pourtant semé la révolte mardi en multipliant les attaques. Des offensives suivies mercredi par le trio, Hagos (Erythrée), Lagab( Algérie) Mayer ( île Maurice), mais ces derniers ont à chaque fois vu leur velléités être aussitôt « asphyxiées » par le peloton, dont l’écurie TotalEnergies, en assure parfaitement la gestion. Le but étant de gérer la course et lancer au moment venu, leurs sprinteurs pour jouer la gagne en fin de course.
FE/CEM-AGP
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