Un partenariat entre l’USTM et l’OMS en gestation

Franceville, 31 Oct. (AGP) – Le recteur de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), le Pr. Crépin Ella Missang et le Représentant résident de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Gabon, le Dr Magaran Bagayoko, ont échangé ce lundi pour définir les bases d’une collaboration imminente en vue de la mise en place d’un observatoire pour la gestion des produits chimiques en Afrique (Chemobs).

En mission principalement à Franceville, la capitale provinciale du Haut-Ogooué dans le cadre de la gestion judicieuse rationnelle et saine des produits chimiques par ricochet de tous les déchets, le Représentant résident de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Gabon, Dr Magaran Bagayoko, a devisé avec le recteur de l’Ustm, le Pr Crépin Ella Missang, dans le cadre du projet Chemobs, (Observatoire pour la gestion des produits chimiques en Afrique) notamment au niveau de l’importance de la recherche.

«La collaboration avec l’université est primordiale. Car, la brèche qui met en lieu la santé humaine, animale et environnementale, peut-être plus étayée à travers la recherche, à travers le cadre universitaire. C’est pour cela, que l’OMS remercie l’université pour l’accueil et pour l’ouverture de cette brèche de collaboration», a expliqué le représentant de l’OMS, non sans affirmer que, d’après une analyse de situation, les vrais experts de la santé et de l’environnement, sont dans le cadre universitaire, c’est un creuset et des personnes motivées qui peuvent apporter une évidence aux questions de santé publique.

Pour le recteur, le Pr Crépin Ella Missang, l’OMS en mission de sensibilisation dans le Haut-Ogooué, a effectué une visite à l’université pour voir plus large, des interactions possibles entre les institutions.

«Nos deux institutions ont beaucoup de champs de compétences communs. Notre université a un institut d’agronomie, un département de biologie, un département de chimie, qui ont des programmes de recherches qui touchent aux aspects d’environnements et toutes ces questions intéressent l’OMS. En effet, l’université regorge d’experts qui peuvent participer à des programmes de recherches développés par l’OMS et ça été l’occasion de commencer à réfléchir sur une collaboration entre nos deux institutions», a-t-il indiqué.

Le projet Chemobs vise à mettre en place un système de surveillance et de gestion de l’information intégrée dans les domaines de la santé et de l’environnement.

ZSO/FSS