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Le Syndicat national des travailleurs de Gabon Port Management (SYNAT-GPM) a procédé au renouvellement de son bureau national, ce samedi 1er octobre 2022, à Libreville, à l’occasion de son congrès. La rencontre a débouché sur la nomination de Joël Mounziegou à la tête de cette organisation syndicale. Il succède à ce poste, Steeve Mikala.
Les travaux de ce congrès ont démarré par la présentation du bilan financier et moral du bureau sortant, par le secrétaire général sortant Steeve Mikala. Un bilan jugé positif par certains congressistes et par le SG sortant.
<<Ce qu’il faut dire c’est qu’en 3 ans nous avons connu la crise qui a frappé le monde entier, notamment la crise de la Covid-19. Malgré cette crise, nous avons pu préserver les emplois dans la négociation. Au delà de cette préservation des emplois, nous pouvons dire que notre bilan est plutôt positif. Nous avons le sentiment que nos devoirs ont été accomplis>>, a-t-il déclaré.
Sur le plan financier, il a souhaité voir le rehaussement du taux de cotisations afin de permettre au nouveau bureau d’accomplir pleinement les actions pour lesquelles il a été élu, au vu des défis à venir.
Mais le bilan de l’équipe sortante ne ravit pas forcément l’ensemble des employés de GPM.
<<Il y a toujours des mécontents, il y en a qui estiment que nous n’avons pas fait le travail qu’il fallait. Il y en a aussi qui sont présents et qui nous ont redonné leur confiance. Ceux qui estiment que le travail a été fait malgré les conditions de travail difficiles de ces trois dernières années. Mais il est important de souligner qu’il y a eu beaucoup d’acquis sociaux. On peut citer entre autres, la grille salariale revue à la hausse, les avances consenties, les prêts à 0% de taux d’intérêts accordés au personnel et l’augmentation du salaire des agents, 17 mois avant leur départ à la retraite>>, a-t-il déclaré.
Le secrétaire général entrant du SYNAT-GPM, Joël Mounziegou, a prononcé un discours plutôt prometteur. Il a présenté sa vision notamment sur le volet social. <<Notre syndicat vise dans un premier temps à la préservation de nos emplois et de nos acquis. En parlant d’acquis, nous allons solliciter de la part de la Direction Générale, la prise en charge des concubins au sein des foyers. Car nous estimons qu’un(e) employé(e) qui va travailler sachant que sa concubine ou son concubin est souffrant(e) n’a pas la capacité morale de fournir un meilleur rendement. Donc nous allons nous rapprocher de la Direction Générale pour des négociations, afin que l’assurance complémentaire qui, autrefois, a été résiliée, soit réintégrée pour faciliter la prise en charge de nos concubin(e)s>>, a-t-il fait mention.
Clôturant ses propos, il a tenu à rappeler l’importance du dialogue social au sein d’une entreprise.
WEM/CBO/LPM-AGP
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