Les élèves du Koweït à l’école des valeurs et symboles de la République

« Pour réussir dans la vie, que ce soit sur le plan social, professionnel et même familial, il y a deux domaines qui rentrent en compte, à savoir : les compétences techniques, qu’on acquière par l’école et connaissances intellectuelles ; et celui des compétences comportementales. Parce que l’homme est un être social, un être relationnel. D’où l’importance de l’éducation civique, qui est une discipline qui doit pouvoir amener les enfants à développer les compétences comportementales », a affirmé Paulin Obame Anda, intervenant principal, pour qui parler de l’éducation civique à la jeunesse est fondamental, car cette discipline transmet des valeurs et des compétences comportementales.

Une rencontre fructueuse pour les apprenants qui n’ont pas manqué de livrer leur sentiment par rapport à l’exposé de Paulin Obame Anda. « Je retiens de cette conférence que l’éducation civique n’est pas une matière qui se limite qu’à des connaissances intellectuelles, mais aussi à des connaissances morales qui pourront nous aider à construire une jeunesse responsable dans le futur », a indiqué l’élève Boussougou Kombila.

Interrogés sur la question, certains enseignants ont déclaré que cette rencontre leur a permis de voir différemment l’approche qu’ils ont à transmettre leur enseignement. « Au sortir de cette conférence, je remets ma manière d’enseigner en question. Je pense qu’il y a des pratiques pédagogiques que je devrais revoir, surtout dans la manière d’enseigner les symboles nationaux pour le niveau 3ème », a admis Sherone Andong Amony, professeur d’Histoire-Géographie.

Le programme d’éducation civique, édité pour le premier cycle du secondaire (Ministère de l’Éducation nationale, 1991), retient lui aussi la nécessité d’une formation à l’autonomie et à la participation des citoyens, sur la base des valeurs, de la reconnaissance des droits et devoirs et des connaissances du fonctionnement sociopolitique du pays.