LIBREVILLE, 18 Août (AGP) – Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a reçu en audience, ce jeudi 18 août, son homologue du Sénégal, Macky Sall. L’essentiel de leurs échanges ont porté sur le raffermissement des liens de coopération entre Libreville et Dakar, notamment dans le domaine de l’enseignement supérieur.
En séjour à Libreville, à l’occasion de la célébration des 62 ans d’indépendance du Gabon, le président sénégalais, Macky Sall, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA), a eu une séance de travail ce jeudi 18 août, avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Au cours de leur tête-à-tête, les deux chefs d’Etat, dont les communautés entretiennent de solides liens d’amitié et de coopérations multiples depuis des lustres, ont passé en revue un certain nombre de questions d’intérêts communs. Chaînon important de cette coopération bilatérale, l’enseignement supérieur a occupé une place de choix pendant la discussion.
Aussi, pour booster ces échanges qu’ils souhaitent s’étendre à d’autres domaines, ont-ils instruit à leurs ministres respectifs des affaires étrangères, d’œuvrer de façon concertée, afin de matérialiser cette volonté commune.
De même, la circonstance a aussi permis à Ali Bongo Ondimba, dont le pays est actuellement membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, d’aborder, avec son homologue, certaines questions d’actualité qui contribuent à fragiliser l’équilibre du continent africain. Avec entre autres, des questions liées au terrorisme, en plus de celles qui concernent la guerre en Ukraine et ses conséquences.
«Nous avons aussi parlé de la situation en Afrique, notamment la situation du terrorisme sur le continent, et bien entendu, les conséquences de la guerre en Ukraine. Après des années de Covid, la guerre en Ukraine a eu comme conséquence d’entraîner le renchérissement de denrées de première nécessité, de produits pétroliers. Tout cela, avec des conséquences sur la vie de nos concitoyens», a déclaré Macky Sall, à sa sortie d’audience.
Actuellement sur la table de l’Union africaine, la question de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU a tout aussi occupé une place prépondérante lors des débats. Une architecture, qui, selon le président actuel de l’UA, requiert aujourd’hui «une représentation plus équitable de l’Afrique au Conseil de sécurité».
DM/FSS
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