Moabi: les élus du PDG en tournée de compte-rendu parlementaire

Les élus du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), ont bouclé récemment à Moabi chef-lieu du département de la Douigny (Sud), leur tournée de compte-rendu parlementaire dans l’ensemble des agglomérations de la localité, rapporte le correspondant de l’AGP à Moabi.

Relativement à cette exigence de la loi, Hyacinthe Mamboundou Moundziégou, député du premier siège et Odile Moungonga, sénatrice départementale, se sont pliés au rituel, durant 4 jours, aux fins de restituer aux populations locales, l’économie du travail des élus nationaux dans les deux chambres du parlement, au terme de la session.

Les parlementaires ont respectivement indiqué que le Sénat a voté 34 projets et propositions de loi et l’Assemblée nationale a reçu et voté 42 à son actif.

La sénatrice Odile Moungonga a insisté sur la prépondérante aux personnes du 3ème âge qui bénéficieront, dans un proche avenir, d’une carte verte qui leur confèrera un avantage vers les biens des services sociaux et les transports. Elle a donc invité les populations à adhérer massivement au moment de l’enrôlement en y évitant le déni de cette opportunité comme c’était le cas pour l’assurance maladie de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).

De son côté, Hyacinthe Mamboundou, le député du premier siège de la Douigny (Moabi), a édifié l’électorat sur la loi en cas de vacance du pouvoir du président de la République et, le gotha appelé à assurer l’intérim. Il s’est également penché sur les dispositions gouvernementales à travers une loi votée à l’Assemblée nationale concernant le conflit homme-faune qui tend vers une battue administrative encadrée par la loi, des pachydermes. Facteur de la dégradation actuelle de l’habitat rural, de l’accentuation de la famine et de l’exode des populations des villages vers la ville.

« Le compte-rendu parlementaire”, a dit Hyacinthe Mamboundou, « est une occasion pour les députés et sénateurs que nous sommes, de faire aux populations, le bilan de notre travail au parlement, et par la même occasion, de recueillir leurs attentes soulignées en gras dans nos rapports à soumettre au gouvernement « . Et parmi les attentes des populations, le conflit homme-éléphants, a été abondamment évoqué dans toutes les étapes. Suivi de la route, l’hydraulique villageoise et l’électrification rurale à travers le solaire.

Dans une récente révision de la constitution, le parlement bicaméral gabonais est passé de deux sessions en une session unique d’une durée de 9 mois. La même qui permet désormais au président de la République, de nommer 15 Sénateurs nonobstant les élus.

LM/GRSN/CSM