Le personnel du centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel de Nkok observe un mouvement de grève, depuis le mercredi 29 juin écoulé, pour revendiquer les meilleures conditions de vie et de travail, ainsi que la régularisation de leurs situations administratives.
«Le 9 avril 2021, le président Ali Bongo Ondimba inaugurait le centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel de Nkok, un établissement de dernière génération construit avec la coopération chinoise et la société adjudicataire nationale. Voilà déjà deux ans que le personnel affecté à cet établissement, situé à 27 kilomètre de Libreville, est dans une situation administrative inconfortable : absence de décisions d’affectation, de textes de détachement, de traitement social notamment les primes liés à l’éloignement, de présence. A cela s’ajoute le transport qui est quasi inexistant. Nous avons été dotés d’un mini bus qui ne peut transporter qu’à plusieurs tours la centaine d’agents affectés à cet établissement», a déclaré le délégué du personnel, Wolfgang Ossavou.
Au-delà de toutes ces questions, il y a également la situation administrative des enseignants débauchés des lycées techniques pour officier au centre de formation.
«L’Etat a débauché des enseignants dans les lycées techniques, afin qu’ils viennent servir dans ce nouveau centre de formation. Ces enseignants ont été victimes de suspension de solde parce que leur situation administrative n’est pas claire. Ils ne sont plus ni des lycées techniques, ni de ce centre. Après deux mois de suspension de solde, ils attendent la régularisation de leur situation administrative», a-t-il dit.
Outre ces questions, les grévistes dénoncent également le fait que le centre de santé est non approvisionné en médicaments, les machines des ateliers ne sont pas assurées. Selon les grévistes, plusieurs accidents graves dont des blessés enregistrés chez les formateurs et apprenant blessés.
«Face à tout ceci, le personnel s’est réuni et a décidé d’interpeller la hiérarchie par une grève d’avertissement qui a été précédée d’un préavis», a-t-il affirmé.
La direction générale de l’Agence nationale de formation et perfectionnement professionnel a promis réagir pour donner des éclairages sur la rencontre qui a eu lieu entre elle et les partenaires sociaux.
SN/AGP-Libreville
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