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CNSS/CNAMGS : Ali Bongo ordonne de payer les prestations de la discorde

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Au cours d’une audience accordée ce vendredi 27 au ministre de la Santé et des Affaires sociales et à son collègue en charge du Budget, le chef de l’Etat a ordonné au gouvernement de procéder dans les meilleurs délais au paiement de l’ensemble des prestations de la CNAMGS et de la CNSS, ainsi que des salaires des employés, rapporte un communiqué de la présidence parvenu à l’AGP.

« Le chef de l’Etat qui accorde une place de choix au bien-être des populations a ordonné au gouvernement de procéder dans les meilleurs délais au paiement de l’ensemble des prestations des deux entités et des salaires des employés« , indique le communiqué.

De même, le président de la République a recommandé que la gouvernance de ces Caisses soient revue, pour une meilleure prise en charge des Gabonais. Il a en outre invité les responsables des structures sanitaires publiques à prendre leurs responsabilités.

Les instructions du chef de l’Etat au gouvernement constituent une réponse aux problèmes auxquelles font face ces deux entités depuis quelques temps. Il y a d’abord la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) dont l’usage a été suspendue depuis le 5 mai dernier au sein des hôpitaux publics par le Syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (SYMEFOGA). Ce, à cause des dysfonctionnements que la lourde dette de la CNAMGS (de l’ordre de plusieurs milliards de FCFA) occasionnent au sein des structures sanitaires.

Il y a par ailleurs la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) sur qui planait le risque d’une cessation de paiement dès juillet 2022, faute de liquidités pour sa survie. Comme un ultime signe d’alerte, le Syndicat des professionnels de sécurité sociale (SYPROSS) avait annoncé la fermeture dès ce lundi 30 mai de toutes les agences CNSS du pays, pour non-paiement des salaires des agents en ce mois de mai, ainsi que des pensions retraites. Autant de problématiques que la ferme instruction du chef de l’État devrait résoudre définitivement.

Stéphane NGUEMA

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