A la suite des audiences accordées depuis sa nomination, le 10 mars dernier, au Président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Germain Ngoyo Moussavou, par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, puis par les Présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat et de la Cour constitutionnelle, le Collège de Conseillers-Membres a été reçu ce jeudi 14 avril 2022 à Libreville par les membres du Haut-commissariat de la République (HCR).
Cette visite de travail avait principal objet, en ce qui concerne la Haute Autorité de la Communication (HAC), de présenter au Haut-commissariat de la République (HCR), que dirige le Commissaire général Michel Essonghe, les missions de la HAC, mais surtout les difficultés fonctionnelles et structurelles que traverse, depuis sa création en 2018, cette Institution chargée de la régulation des médias aux Gabon.
Par la voix de son Président, Germain Ngoyo Moussavou qui a, d’entrée, salué la récente création du Haut-commissariat de la République, la HAC a notamment égrené le chapelet des difficultés qui entravent son bon fonctionnement, parmi lesquelles: la vétusté du siège de l’Institution dont les travaux sont à l’arrêt depuis bientôt quatre (4) ans, la lourde dette que représente le loyer du bâtiment qui abrite les services de son Secrétariat général, le non paiement aux agents de l’Institution de plus d’une année de salaire et autres indemnités, l’obsolescence de son monitoring, instrument de base de la régulation des médias, etc.
Prenant acte des doléances du Collège des Conseillers-Membres de la HAC, le Haut-commissaire général a dit, au nom de ses collègues, être particulièrement sensible à la situation que traverse le Régulateur des médias au Gabon, et promis fidèlement en rendre compte au président de la République. Le HCR, faut-il le rappeler, joue un rôle très important aux côtés du chef de l’Etat dans la mise en œuvre des politiques publiques.
FSS (Sur les notes de la HAC)
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