Dans le cadre de la campagne nationale contre les violences en milieu scolaire, le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas et son homologue de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq ont initié ce mercredi à Libreville, une formation juridique à l’endroit des responsables d’établissements publics de l’Estuaire.
Après le lancement, mardi, de la campagne nationale contre les violences en milieu scolaire avec les chefs d’établissements publics du premier degré de la province de l’Estuaire, le tour est revenu ce mercredi à leurs collègues du second degré, de recevoir le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet-Damas et sa collègue, en charge de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq.
La rencontre, à valeur pédagogique, a eu lieu dans l’enceinte du gymnase du Lycée Paul Indjendjet Gondjout, en présence de certains praticiens du droit. Le corps administratif présent a été mieux outillé sur la loi relative aux violences faites aux femmes. Une prescription juridique, de laquelle découlent notamment toutes les thématiques prises, pour traiter les violences en milieu scolaire.
Dans cette lutte qui mobilise les plus hautes autorités du pays, mais surtout devant la gravité des faits qui entourent le phénomène des violences en tous genres dans une grande partie des établissements scolaires de Libreville et du reste des provinces, la Garde des sceaux a invité le plus grand nombre à une prise de conscience réelle et à l’action.
«Le phénomène des violences en milieu scolaire est un phénomène grave, il faut absolument que tout le monde s’approprie ce message. Sensibiliser, former ne suffit pas. Il faut y mettre le cœur et de la volonté», a déclaré Erlyne Antonela Ndembet-Damas.
Face à un phénomène réel qui, selon certains personnels d’encadrement, semble être une reproduction sociale de ce qui est vécu dans la cellule familiale, le proviseur du Lycée Paul Indjendjet Gondjout, Succulent Malwango Malwango, n’a pas manqué de saluer les efforts entrepris, jusqu’ici, par toutes les parties prenantes dans cette lutte. Tout en accordant un grand intérêt à l’initiative, en termes de réponses adaptées pour freiner le plus grand nombre de maux qui contribuent malheureusement à ternir l’image de la jeunesse, et à mettre en danger, la construction de la nation et ses lendemains.
«Nous avons l’occasion d’apprécier et d’espérer des solutions mises en œuvre pour éradiquer toutes les formes de violences en milieu scolaire. Nous comptons beaucoup sur cette campagne pour dynamiser encore plus l’action publique à l’école», a-t-il fait savoir?
Après le bassin pélagique de la province de l’Estuaire, ladite campagne va s’orienter, de façon simultanée, à travers les autres provinces du pays. Avec comme animateurs, les procureurs de la République, et les directeurs d’académies provinciaux.
Désiré MENZOUGHE/AGP
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