Le candidat déclaré à la présidence de la Fédération Gabonaise de Football (Fégafoot), Brice Mbika Ndjambou a animé une conférence de presse le vendredi 18 Mars écoulé à Libreville, pour non seulement présenter son programme d’actions, son équipe, mais aussi mettre fin au débat portant sur son éligibilité ou non, notamment en raison de sa fonction de président de la Ligue Nationale de Football (Linaf).
«Je démissionnerai le 17 avril prochain. Je peux vous le garantir», a dit Brice Mbika Ndjambou, tout souriant et probablement convaincu de son succès au moment d’évoquer la polémique naissante au sujet de sa candidature qui semble poser problème dans certains milieux en raison de son statut de président de la Ligue Nationale de Football (Linaf), qui, selon ses ‘’détracteurs’’, serait incompatible à ses aspirations.
Pourtant c’est un Brice Mbika Ndjambou, assez serein et confiant, qui a balayé du revers de la main cet argumentaire qui, pour lui, ne tient nullement la route en des termes un peu plus simples. «Il n’est écrit nulle part qu’un président de la Linaf, d’une ligue provinciale ou même d’un club ne peut postuler pour la Fégafoot», a-t-il rétorqué.
Assurant ne pas être la première personne à se retrouver dans cette posture. «L’actuel président de la Fégafoot a bel et bien lui aussi été dans la même situation lors de l’élection de 2009. En étant candidat à l’élection de la fédération, alors qu’il était aussi dans le même temps président de la Linaf», a-t-il indiqué. Précisant que son statut de vice-président de la Fégafoot n’était que statutaire et qu’une démission à la Linaf lui ferait automatiquement perdre son attestation d’affiliation, élément nécessaire dans la constitution de son dossier de candidature.
Une candidature que Brice Mbika Ndjambou dit avoir toutes ses chances de réussite au regard du caractère «ouvert» de ce scrutin dont il pourra bien en être l’un des principaux animateurs du fait de ses rapports avec les présidents des clubs de D1, noyau par lequel l’issue de l’élection s’est toujours jouée. Mais en attendant, le président-candidat a néanmoins pris le soin de réaffirmer l’état d’esprit qui l’anime face à ses futurs adversaires au moment d’entamer cette échéance à venir.
«Je n’ai aucun problème avec Pierre Alain Mounguengui. Je parle avec lui et tous les autres. J’ai juste décidé après réflexion de regarder vers une direction autre que la sienne», a-t-il précisé.
FE/AGP
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