La présidente de l’Union nationale a décliné samedi à Libreville, les trois priorités qui doivent guider la marche de son parti politique avant de prendre part aux élections présidentielle, législative et locales de 2023.
Ces priorités sont respectivement, mettre le parti en ordre de bataille, obtenir la réforme du système électoral, et contribuer à l’unité de l’opposition. « En tant que présidente de l’Union Nationale, les trois élections de 2023 constituent mon principal défi. Et j’ai souhaité, lors de cette première rencontre avec vous, responsables et militants, vous dire comment je compte préparer notre parti à cette échéance. Nous devons nous fixer trois priorités. D’abord, mettre notre parti en ordre de bataille. Ensuite, obtenir la réforme du système électoral national. Et enfin, contribuer, comme toujours, à la dynamisation et à la construction de l’unité de l’opposition », a déclaré Paulette Missambo.
Outre ces trois priorités, la présidente de l’UN a également relevé d’autres conditions pouvant permettre à cette formation politique d’être en ordre de bataille pour 2023. Notamment l’unité et l’implantation du parti ainsi que la discipline.
« Pour mettre notre parti en ordre de bataille, nous devons renforcer son unité, poursuivre son implantation sur l’ensemble du territoire et au sein de la diaspora, conforter son leadership auprès de nos concitoyens. Mettre le parti en ordre de bataille c’est aussi, et j’y veillerai personnellement, faire régner la discipline dans nos rangs », a-t-elle dit.
Au-delà de tout cela, Paulette Missambo a lancé la campagne nationale et internationale d’adhésion à son parti tel qu’annoncé en novembre dernier lors de la première conférence de presse qui suivait son élection à la tête du parti. Cette campagne se déroulera en présentiel et en ligne.
La cérémonie a vu la présence de nombreux cadres et militants dudit parti dont le candidat malheureux à l’élection de la présidence de ce parti, Paul Marie Gondjout. Rappelons que l’UN avait été créé en 2010, au sortir de l’élection présidentielle de 2009 par plusieurs anciens barons du parti démocratique gabonais (PDG), passés dans l’opposition. Cette formation politique connait une perte vitesse depuis le décès de son secrétaire exécutif André Mba Obame, et son implosion consécutive, entre autres, à son ralliement à la candidature de Jean Ping à l’élection présidentielle de 2016.
Stéphane NGUEMA
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