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Désigné premier responsable provincial de l’Union nationale (UN, Opposition) le 30 décembre écoulé par décision du président de son parti, Jean Christophe Owono Nguema a échangé dernièrement à Oyem, la capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord), avec les responsables des coordinations départementales, cantonales et communales de cette formation politique.
C’est en qualité de responsable provincial de l’Union nationale que l’ancien député a réuni les siens autour d’un ordre du jour décliné séance tenante, à savoir, entre autres, la présentation de la feuille de route de la nouvelle présidente de l’UN (Paulette Missambo, Ndlr), la déclinaison de la méthodologie de travail qu’il entend imprimer en qualité de premier responsable du parti au niveau provincial.
Il est, en outre, revenu succinctement sur les péripéties ayant conduit le 13 novembre dernier au congrès extraordinaire de l’UN avec à la clé l’élection de Paulette Missambo à la tête de l’UN pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois.
Ce dernier point aura été riche d’enseignements, d’autant que l’orateur a insisté sur les écueils ayant jalonné le chemin parcouru par leur parti, à ce niveau, mais également sur les gains engrangés sur ce même chemin durant cette période.
«Tel que vous le savez tous ici présents, ce que nous appelons désormais la première partie du congrès s’est tenue les 5, 6 et 7 décembre 2020. Au cours de ce congrès, tous les points à l’ordre du jour avaient été examinés et les conclusions adoptées. Le seul point d’achoppement fut l’élection du Président du parti, d’où la décision de convoquer un nouveau congrès au mois de mars 2021, date, hélas non tenue», a expliqué M. Owono Nguema. Notant cependant qu’en dépit de ces retards et en attendant l’élection de leur président, son parti a adopté plusieurs décisions dont son projet de société, la révision des statuts et du règlement intérieur et un code de bonne conduite, lequel fait obligation à tout candidat de leur parti à une élection présidentielle à ne point présenter un autre projet de société en dehors de celui du parti.
Quelques militants de l’UN attentifs aux explications du responsable provincial.
En définitive, c’est le 13 novembre dernier qu’a eu lieu le congrès électif avec à la clé l’élection de Mme Missambo à la tête de l’UN.
«Le parti est sorti éprouver de ce congrès qui nous a tous laissé un goût amer; l’heure est désormais au travail et à la préservation de l’unité et la cohésion du parti. Et à mon niveau de responsabilité dans la province du Woleu-Ntem, je ne ménagerai aucun effort à cet effet», a déclaré Jean Christophe Owono Nguema, appelant les uns et les autres à taire leurs rancœurs et privilégier l’avenir du parti et faire de l’UN le premier parti du Gabon.
«Le congrès est désormais derrière nous, il n y a eu ni vainqueur, ni vaincu, le seul vainqueur c’est le parti et le parti doit rester uni. Même si Mme Missambo a été plébiscitée, elle n’entend pas diriger l’UN seule, mais avec tous», a assuré l’ancien sénateur qui a l’ambition, a-t-il précisé, d’instaurer des réunions bimensuelles de travail avec ses prochains adjoints à travers les cinq départements, afin de redynamiser l’action du parti dans la province et le rapprocher des populations.
Notons qu’en sa qualité de premier responsable provincial, l’intéressé a entamé, le 6 janvier écoulé, une tournée provinciale qui le conduira dans les cinq départements de la province, jusqu’à la fin de ce mois.
Ernest Mvie Mendame
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