Au cours d’un déjeuner de presse animé jeudi par son département communication, le Parti démocratique gabonais (PDG) a annoncé que les associations de soutien à l’action politique du président de la République ne sont plus à l’ordre du jour.
Les quatre porte-paroles du PDG, Dr Stéphane Germain Iloko, David Ella Mintsa, Joe Dioumy Moubassango et Junior Xavier Ndong et le chargé des arguments et de la riposte, Michel Philippe Nzé, ont donné la position du PDG sur la question des associations qui se réclament soutiens du président Ali Bongo Ondimba.
Pour ces derniers, « les soutiens du Distingué camarade président doivent être encartés au PDG. Ceux qui veulent soutenir la politique d’Ali Bongo Ondimba doivent savoir que désormais, ils doivent faire leurs classes au sein du PDG » ont-ils dit.
« Ceux qui soutiennent le Distingué camarade président Ali Bongo Ondimba de quelle que nature que ce soit, doivent comprendre que désormais, ils doivent être encartés au PDG ou à la limite, dans les partis de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence« , ont-ils ajouté.
Les orateurs dans leurs différentes interventions, ont justifié cette position : « les associations politiques ne participent pas au raffermissement de l’électorat du Distingué camarade président. Bien au contraire, elles dispersent l’électorat, les moyens, la stratégie tout créant un désordre total« , ont-ils poursuivi.
Et d’ajouter que « ce ne sont pas les associations qui élisent un chef d’Etat. Ali Bongo Ondimba est d’abord le président et le candidat naturel, le chef suprême du PDG« .
Aussi, pour les orateurs, cette position relève du fait que le président du PDG a tiré les leçons des élections antérieures et s’est rendu compte que cela ne permet pas d’affemir sa base militante de mettre un climat serein au sein de son électorat.En cas de non respect de cette décision, les animateurs du déjeuner de presse ont relevé la sanction qui est prévue, celle de l’exclusion.
« Les militants du PDG qui ne comprennent pas encore aujourd’hui qu’ils doivent cesser avec les associations pour renforcer le PDG seront obligés de prendre la porte« .
A la veille des échéances électorales, plusieurs associations voient le jour au motif de soutenir de le candidat du PDG. Cette situation a souvent mis cette formation politique en position de faiblesse dans la gestion du processus électoral. Cela fut le cas en 2016, quand une floraison d’associations avaient été créées, avec à l’arrivée, des résultats mitigés.
Stéphane NGUEMA
Commentaires