Le gouvernement gabonais, à travers les ministres de l’Economie, du Budget et des Hydrocarbures, ont reçu le mardi 7 novembre à l’Immeuble Arambo à Libreville, les responsables de la Fédération syndicale des régies financières et administration assimilé(FESYREFAA) et la Fédération des collecteurs des régies financières (FECOREFI) dans le but d’ouvrir les négociations pour ramener l’accalmie au sein des régies financières.
En grève depuis septembre dernier, les syndicats des régies financières vont-ils mettre fin à leur mouvement ? La question se pose depuis que le gouvernement a finalement accepté d’ouvrir les négociations avec les membres de cette coalition syndicale ce mardi 7 décembre. Il était question lors de cette rencontre de mettre en place un cadre de dialogue social inclusif pour ramener l’accalmie au sein des ministères de l’Economie, du Budget et du Pétrole.
A cet effet, deux groupes de travail ont été mis en place. Le groupe 1 sera chargé de traiter les questions de financement de la prime qui se posent aujourd’hui, avec les montants versés aux agents depuis les mois de septembre et d’octobre, et la révision de certains articles du décret qui crée des tensions sociales. Ce groupe sera assisté par les secrétaires généraux et les directeurs généraux des douanes, des impôts, du Trésor, des hydrocarbures, et l’ensemble des partenaires sociaux de ce secteur d’activité.
Quant au deuxième groupe 2, il traitera des questions transversales. Notamment les situations administratives, les audits des primes et des effectifs. Ce groupe va contenir tout le monde et sera piloté par les secrétaires généraux des trois ministères concernés, leurs adjoints, ainsi que des personnes ressources émanant des cabinets ministériels, pour le bon suivi des travaux.
Malgré cette ouverture au dialogue appelée par les autorités ministérielles, les responsables syndicaux restent prudents et appellent à la poursuite du mouvement de grève. « Nous avons pris acte de la proposition du gouvernement. L’ensemble des syndicats de la coalition a appelé à la poursuite de la grève générale illimitée car n’ayant pas obtenu gain de cause par rapport à la sortie de crise qui a été proposée au gouvernement via un protocole d’accord et un cahier de revendications. Tels sont les préalables pour participer aux travaux de ce cadre de travail, car en négociation, c’est la politique des petits pas« , a confié à l’AGP le secrétaire général adjoint 1 chargé de l’administration du Syndicat libre des concepteurs de l’Economie (SYLICONE).
« Nous allons poursuivre la grève, car le gouvernement veut nous imposer une énième fois sa façon de faire, et les syndicats de la coalition ont réfuté« , a-t-il insisté.
RNA
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