L’Union démocratique et républicaine (UDERE, Majorité), par la voix de son président Victor Missanda, a demandé, le mercredi 24 novembre, au cours d’une déclaration à son siège d’Essassa dans le 2ème arrondissement de la commune de Ntoum, au chef du gouvernement gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, de se saisir des différents dossiers brandis par les syndicats en grève, pour restaurer la paix sociale.
Le climat social actuel au Gabon caractérisé par la radicalisation du mouvement de grève des enseignants, la grève des régies financières et le climat délétère qui prévaut au ministère des Eaux et Forêts, ne laisse pas indifférente l’Union démocratique et républicaine (UDERE, Majorité) qui, par la voix de son président, Victor Missanda, a appelé, le mercredi 24 novembre écoulé dans une déclaration, à l’intervention du Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, non seulement pour apaiser les tensions, mais aussi pour l’image du pays.
S’agissant de la mise sous bons de caisse de certains enseignants, le parti membre de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, préoccupé par cette surchauffe du front social, «marque son étonnement face à ces fortes mesures proposées par la tutelle», car, rappelle Victor Missanda, ce mouvement des enseignants fait suite aux lenteurs administratives et incompréhensions entre les grévistes et la tutelle. «La crainte de l’application de ces mesures, qui par ricochet visent la suspension des salaires, serait une radicalisation déplorable du mouvement de grève par les centrales syndicales», a prévenu le président de l’UDERE.
L’actuel porte-parole de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence qui souhaite que cette crise s’arrête, propose au gouvernement «de dialoguer pour sortir de cette impasse qui pourrait déboucher sur une année blanche ou plutôt, rafistolée avec pour conséquence, la dégradation du niveau intellectuel des apprenants», a fait savoir M. Missanda.
Invitant l’ensemble des syndicats en grève à faire preuve de pondération pour un meilleur examen de leurs revendications, le Président de l’UDERE exhorte surtout le chef du gouvernement gabonais à se saisir de «l’ensemble des dossiers concernant singulièrement les grèves dans les secteurs de l’Éducation, des régies financières, de la magistrature et des Eaux et Forêts à l’effet d’y trouver des solutions idoines, acceptables et durables».
Aussi, l’UDERE s’est dit satisfaite du périple diplomatique important qui a conduit respectivement le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, au sommet de Ryad en Arabie Saoudite, à l’ONU au sommet de la Cop 26, au Maroc à la rencontre de sa Majesté le roi Mohammed VI, et à l’Elysée où il a été reçu par son homologue Français Emmanuel Macron.
S’agissant des décisions prises par le Gouvernement sur la lutte contre la Covid-19, le Président de l’UDERE, tout en réitérant son soutien au Gouvernement pour son combat contre cette pandémie, implore ce même Gouvernement reconsidérer sa copie allant dans le sens de «maintenir la gratuité des tests PCR pour les personnes sans revenus, fixer le montant des tests PCR à 5000 F CFA pour les personnes en activité, maintenir les tests PCR à 20000 F CFA pour le VIP, et accorder la gratuité des tests PCR pour les personnes non éligibles au vaccin».
Fanch Sterley SAYA
Commentaires