Une très longue coupure d’électricité a fait passer une nuit d’enfer aux habitants de Libreville, Owendo et Akanda, avec la chaleur, les moustiques et l’insécurité pour compagnons.
»L’eau il n’y a déjà pas à volonté. On (la SEEG ndlr) coupe encore l’électricité. Que devient-on à la fin?’‘ C’est par ces paroles de colère qu’un citoyen gabonais s’est fait entendre hier, aux environs de 20h, dans un quartier populaire, précisément à Ambowè, lorsque débuta le long délestage qui a plongé le tout-Libreville dans l’obscurité. Ce, jusqu’aux premières heures de ce lundi 25 octobre. Déjà qu’au cours de la semaine qui s’achève, le spectacle des coupures d’électricité y était récurrent.
A l’aide de bougies pour permettre de gérer la transition, les riverains imploraient le retour de la lumière pour passer la nuit. Car connaissant les dangers que l’utilisation des bougies a déjà entrainée, dont des incendies meurtriers.
Qu’est ce qui explique cet énième incident qui a maintenu des milliers d’habitants dans l’obscurité? Nul ne le sait vraiment avec exactitude. Des premières bribes d’informations font état de l’explosion du transformateur de tension barres 90kV de l’usine de Kinguélé.
Et les usagers, las de vivre ces scènes, de se demander si le Plan d’accélération de la Transformation gouvernemental pouvait imposer à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) d’avoir des centrales solaires de compensation, pour que l’on n’ait plus à subir ce type de désagréments. Ainsi, une fois que les centrales électriques auront un souci technique, la centrale solaire prendra automatiquement le relais.
»On sait quand le courant se coupe, mais on ignore quand il revient. Nous attendons vivement les panneaux solaires!’‘ s’est exclamé dans ce sens une autre librevilloise.
Dame SEEG devrait penser à mettre sa clientèle plus à l’aise, car ces coupures intempestives sont a l’origine de la perte de plusieurs matériels, en plus d’occasionner des dépenses imprévues.
Laure Hilda NGOLO LEPEPE
Commentaires