Le directeur général de Gsez Airport, Igor Simar, a exprimé la volonté du gestionnaire de l’aéroport de Libreville, la capitale gabonaise, de réduire le taux d’accidents, à la faveur de la Journée de la sécurité aérienne célébrée la semaine passée sous le thème : «Dommage causé par un corps étranger/débris (Foreign Object Débris, FOD».
A travers cette célébration, il s’est agi d’une part, d’adopter une approche inclusive impliquant toutes les parties prenantes internes et externes dont les activités ont un impact direct ou indirect sur la sécurité. Une occasion pour chaque acteur de se fixer des objectifs internes, afin de contribuer aux efforts généraux de l’aéroport dans le maintien du niveau de sécurité optimal, pour réduire le taux d’accident et incident sur la plateforme. D’autre part, promouvoir et améliorer la culture de la sécurité en se partageant expériences et connaissances.
Le directeur général de Gsez Airport, gestionnaire de l’aéroport de Libreville, Igor Simar, a par la même occasion, réaffirmé sa volonté d’assurer la sécurité sur l’aérodrome afin d’échapper à la spirale des accidents qui a pris des proportions inquiétantes ces deux dernières années. A ce propos, l’Association des transporteurs aériens internationaux (Iata) a recensé près de 90 cas d’accidents pour 290 compagnies membres. Soit un pourcentage de 32% du trafic mondial, a-t-il précisé.
Face aux pertes en matériel et vies humaines causées par ce phénomène, la question de la réduction du nombre d’accidents dans le secteur aérien reste pendante. « La sécurité aérienne ne s’improvise pas. Elle s’apprend, elle s’applique et implique des personnes. Il est donc indispensable que tous les acteurs de la chaine du transport aérien s’impliquent de manière à réduire le nombre d’incidents et accidents » a conclu le DG de l’aéroport de Libreville.
RNA
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