C’est la problématique centrale des premières journées internationales dédiées à la gynécologie obstétrique qui ont été lancées ce vendredi 24 septembre à Libreville, avec pour thème «Accoucher en Afrique en 2021».
Ils étaient nombreux, sages-femmes et gynécologues à prendre part ce vendredi au lancement des activités des premières journées obstétriques qui se tiendront deux jours durant à Libreville. L’organisation d’un tel évènement a donné lieu à la rencontre entre ces différents corps de métiers pour échanger et parfaire les connaissances.
Les participants ont ainsi été édifiés sur plusieurs sujets dirigés en ateliers, à savoir : Aide à l’expulsion instrumentale ; Utilisation du partogramme de l’OMS en salle d’accouchement ; Analyse du rythme cardiaque fœtal et les Soins du nouveau-né.
A la suite de ces ateliers, les officiels ont, tour à tour, prononcé leurs discours de circonstances pour donner le ton de l’évènement.
« (…)nous avons choisi ce thème parce qu’il y a beaucoup de choses qui se passent ici dans les salles d’accouchement. Nous faisons maintenant de la maternité bienvaillante. Ce qui signifie qu’autant les patients viennent au CHUL pour accoucher, autant il faut qu’il trouve un personnel qualifié pour que cet accouchement se passe dans les meilleures conditions. En Afrique, les choses ne se passent pas comme en Occident, ce qui explique encore qu’au Gabon, contrairement à d’autres pays, on enregistre un taux de mortalité maternelle très élevé, soit 316% sur 100.000 naissances vivantes ; la mortalité infantile est elle de 35%pour 1000 et 15%pour 1000 pour la mortalité néonatale. Avec tous les invités et praticiens ici, l’idée est de corriger ces lacunes », a souligné le Pr Jean Pierre Ngou Mve Ngou.
A sa suite, le Fond des Nations-unies pour la population (UNFPA) par la voix de son représentant, Dr Keita Ohashi, a réitéré son soutien au Gabon. « L’UNFPA s’attache à garantir que tous les individus, notamment les femmes et les jeunes, sont en mesure d’accéder aux services de santé sexuelle et de reproductive de haute qualité afin de pouvoir faire des choix éclairés et libres concernant leur vie sexuelle et reproductive. Ainsi, l’UNFPA adresse entre autre les questions de planification familiale, de VIH/Sida, de santé maternelle, defistules obstétricales, d’éducation sexuelle complète, etc.« , a-t-il témoigné.
Parce que aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie, il est urgent que des investissements soient déployés pour augmenter des compétences de pratique de sage-femme et la disponibilité de service pour sauver les vies.
Therre Yasmina MAKITA
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