Dans une interview accordée à notre rédaction ce mardi 7 septembre 2021 à Libreville, l’Ambassadeur du Cameroun au Gabon et à Sao Tome et Principe, Edith Félicie Noëlle Ngaeto Zam, épouse Ondoua, apporte des éclaircissements sur le supposé vol des 600 millions de F CFA à sa résidence de Libreville. Si la plénipotentiaire n’a pas indiqué la somme exacte de ce méfait, elle affirme que le montant volé est «très en deçà» des 600 millions annoncés par une certaine presse qu’elle décide s’en remettre à l’autorité de régulation de la presse.
Agence Gabonaise de Presse: Bonjour Excellence. On parle d’un vol de 600 millions de francs CFA perpétré le 26 août dernier à votre résidence de Libreville. Pouvez-vous nous décrire les circonstances de ce méfait ?
Edith Félicie Noëlle Ngaeto Zam, épouse Ondoua : « Merci de l’occasion que vous m’offrez pour rétablir la vérité des faits. Il y a eu un coup de vol perpétré à ma résidence par une de mes femmes de ménage (principale suspecte) d’une somme d’argent, très loin en deçà des 600 millions fantasmés, dont seule la rédaction de Gabonmediatime.com emporte la délirante marque de fabrique« .
D’où provenaient ces fonds et comment ont-ils fait pour se retrouver à votre résidence ?
« S’agissant de l’origine des fonds, il faut dire que c’est de l’argent laissé par le Percepteur et destiné à l’achat du mobilier de la Résidence de l’Ambassadeur et de la Chancellerie, puis d’autres dépenses de fonctionnement de la Réserve Diplomatique. Le Percepteur effectuant un déplacement de longue durée, et dans le souci de respecter les échéanciers d’exécution, il l’a laissé sous ma garde« .
Quelles démarches avez-vous entreprises pour intercepter les coupables ?
« Les autorités judiciaires gabonaises et camerounaises ont instamment été saisies à l’effet de retrouver le principal suspect et les enquêtes sont en cours. Des dépositions ont également été faites par toutes les personnes présentes à la Résidence au moment des faits, en vue d’aboutir à la manifestation de la vérité. Nous attendons les conclusions des enquêteurs. Et déjà la principale suspecte a été interpellée par les éléments de la Police camerounaise. Je n’en dis pas plus et laisse les enquêteurs faire leur travail sereinement ».
Votre mot de fin
« J’ai saisi par les voies usuelles les autorités pour protester contre le traitement fait sur cette actualité (fait divers) par les rédactions des journaux en ligne, à savoir Gabonmediatime.com et Gabonactu.com, ainsi que les articles à charge qui s’y sont adossés. Un traitement en violation des principes élémentaires de vérification des sources et des faits querellés que commandent l’éthique et la déontologie journalistiques. Je m’en remets aux organes de régulation des médias ».
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