Par 
La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a procédé à la mise en service d’un suppresseur sectoriel d’un volume de stockage de 60m3, à Owendo. Cet investissement va permettre d’alimenter des milliers de personnes en eau potable dans cette partie du sud de Libreville.
3 mille habitants du quartier Akournam 1 sont sortis du stress hydrique, suite à la mise en service ce vendredi 6 août d’un suppresseur sectoriel de 60m3, et 2 pompes de 654m3/h, dont l’une fonctionne en base, et l’autre en secours. L’édifice, estimé à 187 millions de francs CFA, a été intégralement financé par la SEEG. Il a été livré ce jour par le directeur général de ladite société, Alain Patrick Kouma, en présence de l’édile de la commune d’Owendo, Jeanne Mbagou.
Pour la responsable municipale, la mise en service de cet ouvrage concourt considérablement à l’amélioration des conditions de vie des populations. « J’éprouve un sentiment de satisfaction et de gratitude envers toutes les parties prenantes à la concrétisation de ce projet. Parce que l’eau est source de vie. Nous espérons que comme Akournam1 aujourd’hui, les autres quartiers de notre commune encore privés de ce précieux liquide ne seront pas en marge de cette louable dynamique engagée par la Société d’énergie et d’eau du Gabon« , a-t-elle déclaré.
La mise en service du suppresseur sectoriel d’Akournam 1 répond au plan d’urgence 2020 de la SEEG, relatif à l’amélioration de la desserte en eau du Grand Libreville.
« Nous avons des projets à court et moyen termes, au même titre qu’Akournam 1, dans la commune d’Owendo. Nous avons entamé des travaux de renforcement de la distribution en eau au quartier SNI il y’a 4 mois. Les travaux sont achevés, nous sommes désormais en phase d’essais et nous pensons qu’ils seront livrés incessamment. A moyen terme au cours du premier trimestre 2022, nous comptons nous attaquer à d’autres quartiers tels qu’Awoungou, Alenakiri, etc. Notre ambition avec ces différents travaux étant de répondre aux instructions des plus hautes autorités dans le Plan d’accélération de la transformation« , a indiqué Alain Patrick Kouma.
Il faut dire qu’Akournam 1 est longtemps resté privé d’eau, et ce malgré une alimentation renforcée à partir de la zone dite « Ça m’étonne », à travers la conduite DN 400, par la voie expresse. « C’est désormais un vieux souvenir. Nous avons maintenant de l’eau en permanence, 24h/24. Les insomnies et autres difficultés liées à l’absence de ce précieux liquide sont loin derrière nous« , a témoigné, tout sourire, le chef de quartier d’Akournam 1, secteur 1, Jean Baptiste Nkoghe Obiang.
Ludmilla NTOUTOUME
Commentaires