Destruction de la mangrove : les habitants de Mindoubé sensibilisés

Débutée le 26 juillet dernier, la commémoration de la Journée internationale pour la conservation de l’écosystème de la mangrove s’est achevée ce mercredi 4 août au Gabon, par la sensibilisation des habitants de Mindoubé, à Libreville, via une équipe du ministère des Eaux et Forêts.

Une phase de la sensibilisation à la préservation de la mangrove.

Déforestation de la mangrove, constructions anarchiques aux abords, etc. Tels sont certains des manquements constatés ce jour, au quartier Mindoubé dans le 5e arrondissement de la capitale gabonaise, par le secrétaire général adjoint du ministère des Eaux et Forêts, Obame Nguema.

Occasion pour ce dernier de sensibiliser les riverrains de cette partie de Libreville, composés majoritairement de ressortissants étrangers, quant à la nécessaire protection de cet écosystème. Un message d’autant plus approprié qu’il intervenait à l’occasion de la célébration de l’édition 2021 de la Journée internationale de la mangrove, sous le thème : « La mangrove,lieu de séquestration du carbone et de la reproduction de la faune et de la flore ».  « (…) La mangrove nous protège contre des inondations. Elle est également un lieu de reproduction des poissons. C’est pourquoi nous venons rappeler qu’il est important de conserver ces mangroves », a insisté M. Obame Nguema auprès des populations. Puis d’ajouter : « On peut vivre à côté des mangroves sans les détruire, parce qu’elles nous protègent de la chaleur ».

Le directeur de l’aménagement et de la restauration des écosystèmes aquatiques, Robert IGA-IGA, a pour sa part axé sa communication sur l’état des lieux des mangroves du grand Libreville. Indiquant que ces études visent à  « limiter des dégâts causés par les populations et converger vers l’atteinte des objectifs de développement durable ».

Il a surtout indiqué que Le Gabon détient des mangroves qui ont la particularité d’être « très importantes » du point de vue de la séquestration carbone : « la mangrove assure un équilibre environnemental et freine les effets des changements climatiques et autres problèmes méthodologiques. Ne pas conserver des mangroves serait source de plusieurs fléaux dont les inondations, les érosions côtières, et les affres de la faim », a-t-il averti. Non sans rappeler l’importance d’agir, afin de prévenir ce qui pourrait devenir une catastrophe.

RNA