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155.000 euros, soit environ 101 millions de francs CFA. C’est l’enveloppe mise à disposition par l’Union européenne dans le cadre du projet de Promotion de la recherche, de l’innovation et de la culture numérique en Afrique centrale (PRICNAC). Un projet de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), présenté le jeudi 1er juillet 2021 par visioconférence depuis N’Gaoundéré (Cameroun), à la faveur d’une journée portes ouvertes réunissant tous les campus francophones d’Afrique Centrale.
Cette manne (environ 101.000.000 de FCFA) constitue une ressource pour donner un élan à la synergie entre des programmes et projets existants de l’Union européenne (UE) dans le cadre du partenariat Afrique-UE. Le projet PRICNAC vise à renforcer les capacités de recherche-innovation d’acteurs du secteur de l’enseignement et de l’économie. Les journées d’information dudit projet devraient permettre aux acteurs de divers secteurs, notamment l’enseignement, les PME, les associations et les administrations publiques de la sous-région Afrique Centrale, potentielles cibles, de recevoir des informations appropriées pour répondre à l’appel d’offre du consortium de l’AUF, global observatory (OBREAL), l’Association des universités africaines (AUA), le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) et le Réseau d’experts en ingénierie de la formation pour l’Afrique centrale et les Grands Lacs (REIFAC).
Aussi, vient-il donner un nouveau souffle à l’écosystème d’innovation, et à l’entrepreneuriat numérique, visant le développement durable et la réduction de la pauvreté en Afrique centrale.
Selon le directeur du campus numérique de Libreville, Joseph Indjendje, « le projet soutient l’innovation dans un environnement multi acteurs et vise à matcher tous ces acteurs dans le but de renforcer le capital humain. Ces journées consistent à informer un large public, administrations, associations, ONGs et universités qui pourraient être impactés par ce projet, à prendre les substances et contenus, afin de mobiliser ces établissements à candidater et solliciter les fonds disponibles« .
Pour Germmick Ndjila, chef de service au Centre national des Œuvres universitaires (CNOU) et participant à la journée portes ouvertes, « c’est une opportunité intéressante de financement de projets universitaires. Le CNOU est une cible potentielle. C’est d’ailleurs la raison de notre présence à cette présentation aujourd’hui« .
Le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République Centrafricaine, la RDC, Sao Tomé-et-Principe sont concernés par cet appel d’offre, qui est une sensibilisation au futur appel à propositions de micro- projet.
Ludmilla NTOUTOUME
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