Le 23 juin de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale des veuves. Onze ans après l’adoption de la résolution par les Nations-unies, le combat mené par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille continue. Celui de défendre les droits des veuves.
Dix ans après la célébration de la première Journée internationale des veuves, et onze ans après l’adoption de la résolution par les Nations-unies, sur proposition du Gabon, le combat pour les droits des veuves se poursuit.
À l’occasion de ce 10ème anniversaire, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille a réuni autour de la Première dame, présidente fondatrice, des conjoints survivants, lors d’une édition spéciale des Cafés Gabon Égalité.
L’objectif de cette rencontre était de mettre en lumière les difficultés rencontrées par les veuves au Gabon. Aussi, de permettre aux participants d’échanger avec des experts sur les procédures juridico-administratives, en cas de droits bafoués.
« Face aux risques d’isolement, de désocialisation, parfois même de déshumanisation, nous devons redoubler d’attention envers les plus vulnérables d’entre nous. Aucune coutume, aucun rite, ne justifie les sévices, les humiliations, les séquelles physiques et morales. Les conjoints survivants doivent savoir que notre pays est solidaire et que des associations, nombreuses, et les services de l’Etat, sont disponibles pour les soutenir dans ce parcours de vie traumatisant« , a souligné le Dr Simone Mensah, vice-présidente de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba.
Il faut le souligner, la Première dame du Gabon fait de la défense des droits des femmes, et particulièrement des veuves, l’un des axes prioritaires de son engagement. La collaboration de la Fondation avec ONU-Femme et la Fondation Loomba a permis de faire adopter la Journée internationale des veuves par l’Assemblée générale des Nations-unies, pour chaque 23 juin. Cette résolution apporte à la situation des veuves une reconnaissance internationale et mobilise chaque année les populations autour de la condition de ces femmes.
Marielle ILAMBOUANDZI
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