Les assises sur la réforme du National-Foot 1 et 2 ont pris fin le samedi 22 mai écoulé, avec plusieurs recommandations dont celle invitant les clubs de football à se dévêtir du statut d’associations sportives pour se muer en sociétés à objet sportif.
Les rideaux des Assises du championnat national de football sont tombés le samedi 22 mai à Libreville sur une note d’espoir, au terme des dix jours de travaux. Un moment durant lequel les membres des dix sous-commissions instituées ont été amenés à penser, de fond en comble, le nouveau modèle du National-Foot 1 et 2.
Une modernisation et un renouveau du football local qui passeront inexorablement par la matérialisation d’un certain nombre de préalables, dont le principal est la transformation des associations sportives que sont aujourd’hui les club en sociétés à objet sportif.
On pourrait ajouter comme autres « initiatives salvatrices« , la promotion véritable du football féminin, avec la mise en place d’une ligue nationale de football féminin. Ainsi que l’arrimage du cahier des charges de clubs professionnels aux standards internationaux. Entre autres, le processus de licence des clubs de la Confédération africaine de football (CAF), ou la diversification des sources de revenus du championnat et des clubs en améliorant leur image grâce notamment à la régie publicitaire, etc.
Le but de cette réforme du National-Foot étant le « spectacle sportif », comme a tenu à le rappeler le ministre des Sports, Franck Nguéma, lors de la cérémonie clôture. Le membre du gouvernement n’a pas omis d’inviter les présidents des clubs à prendre conscience du rôle qu’ils ont à jouer dans l’aboutissement de cet ambitieux projet.
« Les propriétaires des clubs de football doivent garder à l’esprit que cette corrélation étroite entre la performance sportive et la performance financière a un mot d’ordre qui est celui de s’engager dans un management sportif hautement professionnel« , a-t-il estimé.
Fusher Edzang
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