«La réforme du National Football m’est apparue comme une évidence, bien plus qu’une nécessité» (Franck Nguéma)

Le ministre des Sports Franck Nguéma pendant son allocution.

Le ministre des Sports, Franck Nguéma, l’a ainsi rappelé à l’ouverture des travaux des assises du championnat national de football eu égard au diagnostic posé froidement sur le sport national en général et le football en particulier, en dépit des moyens colossaux consentis par l’Etat gabonais.

Loin d’être une trouvaille, les assises du championnat national de football, les énièmes du genre qui ont été ouvertes lundi par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, sous l’égide du ministère des Sports, sont perçues à tort ou à raison par certains observateurs comme l’ultime chance de voir enfin le football gabonais renaître de ses cendres.

Une rencontre partie pour durer près de deux semaines qui intervient dans un contexte assez particulier pour le football gabonais miné par des crises sans précédents et un championnat national, devenu obsolète du fait de son inadéquation avec le contexte socio-économique actuel du pays.

Il fallait donc pour cela agir afin de stopper l’hémorragie, a-t-on pensé du côté du ministère des Sports. C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles, son principal responsable a estimé qu’il était plus que judicieux, après un diagnostic, de se pencher véritablement sur la question, pour en trouver des solutions pérennes et viables. «La réforme du National Football, m’est apparue comme une évidence, bien plus qu’une nécessité», a avoué Franck Nguéma, lors de la cérémonie d’ouverture.

Fusher Edzang