Sénat : Le gouvernement invité à veiller sur les autres maladies

Son président, Lucie Milébou Aubusson a en effet rappelé le gouvernement sur l'importance de veiller au maintien de l'effort nécessaire sur les maladies endémiques chroniques.

Certainement préoccupé par la lutte contre la Covid-19 qui fait des ravages dans le monde et surtout avec l'apparition de la seconde vague dont les dernières données épidémiologiques font état de douze décès en espace d'une semaine au Gabon que le gouvernement semble s'éloigner des autres maladies. Si dans les différentes structures hospitalières du pays des éventuelles consultations sont enregistrées dans ce sens, l'équipe que dirige Rose Christiane Ossouka Raponda est plus focalisée dans la communication sur le coronavirus. Pourtant, d'autres pathologies font croire qu'elles sont aussi mortelles que la Covid-19, même si l'ampleur provoquée par l'une comme l'autre pathologie diffère. 

Au lieu donc de laisser penser à l'opinion que le gouvernement a mis de côté ses efforts sur d'autres maladies, comme l'a souligné la présidente de la Haute Chambre du parlement, lors de la première session ordinaire de l'année 2021, le gouvernement «devra également veiller au maintien de l'effort nécessaire, sur les maladies endémiques chroniques».

En effet, le diabète, le cancer, les maladies cardiovasculaires, le paludisme et le Sida sont des maladies qui, si elles ne sont pas traitées ou si une campagne de prévention n'est pas menée, peuvent entraîner un «hécatombe», au même titre que la Covid-19.

Le gouvernement est donc invité à multiplier les efforts dans le sens voulu par la présidente du Sénat, en intensifiant la communication, les dépistages et les consultations, comme ce fût le cas avec «Octobre rose» sur le cancer du col de l'utérus ou «Novembre bleu» avec le cancer de la prostate. D'autres activités, pour les autres pathologies, devraient être menées.

Aimé Sancère Nzengui