L’école communale A, de la ville d’Okondja, dans le département de la Sébé-Brikolo, dans le Haut-Ogooué (Sud-est), actuellement dans un état de délabrement avancé, éprouve d’énormes difficultés d’ordre structurel et pédagogique pour son fonctionnement optimal.
Dans les salles de classes, les élèves font cours sur des vieux tables-bancs cassés et le phénomène est le même dans les 12 salles de classes. Vieux tableaux illisibles, murs décapés, un sol fissuré, un plafond tombant, les enseignants s’assaillent sur des chaises plastiques, faute de chaises en bois dur.
Les sanitaires quand eux sont hors services, une cour de récréation bourrée de boue avec des eaux stagnantes de part et d’autres de l’établissement, on croirait avoir les affluents du fleuve Olongo. C’est à cette image d’une vielle femme plein de rides que ressemble l’école communale A d’Okondja.
Cet établissement vieux de 86 ans souffre de tous les maux. Avec près de 1000 élèves pour 12 salles pédagogiques pour 10 enseignants et un directeur. Les bâtiments vétustes ne répondent plus aux normes.
«Nous avons des difficultés structurelles qui nous empêchent de bien fonctionner. Les bâtiments ne répondent plus aux normes actuelles. Ajouter à cela, les effectifs pléthoriques. Pour respecter les mesures barrières, nous sommes obligés de fonctionner en double flux lundi une vague et mardi l’autre. Malgré cela le problème d’enseignants se pose avec acuité. Je suis contraint de tenir une classe. Une autre difficulté, c’est le fait de partager l’espace avec l’inspection académique», a expliqué Hervé Moussavou, directeur de l’école communale A.
Au lycée public d’Okondja Luc Onkenkali, la plus grande difficulté est le manque d’enseignants dans certaines disciplines. L’association des parents d’élèves, soucieuse du devenir de leurs enfants, paie les vacataires pour combler ce déficit en enseignants.
Tania Lewoussi
Commentaires