Depuis l'arrestation «arbitraire» le 4 décembre dernier de Nicolas Nguéma du Mouvement citoyen Appel à Agir, ses amis du collectif mènent des actions visant à obtenir sa libération.
La dizaine des membres du Collectif citoyen Appel à Agir est montée au créneau, ce mardi 15 décembre au cours d’une conférence de presse à Libreville, pour dénoncer l'arrestation de Nicolas Nguéma, un des leurs interpellé depuis le 4 décembre dernier, par les éléments de la Direction Générale de la Contre-ingérence et de la sécurité militaire, (DGCISM) plus connue sous l'appellation du B2. Une interpellation jugée, selon eux, arbitraire et de séquestration.
Tout en reconnaissant que nul n'est au dessus de la loi, les membres du Collectif citoyen Appel à Agir en appellent néanmoins au ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet-Damas à jeter un coup d'oeil sur les conditions de son arrestation en tant que gardienne des libertés individuelles.
“Madame le Garde des Sceaux, vous êtes la gardienne des Libertés. Votre formation de juriste et votre métier de Magistrat vous qualifient pour apprécier mieux que personne le caractère arbitraire de l’arrestation et de la séquestration de Monsieur Nicolas Nguéma« , ont-ils interpellé.
Affirmant être des cibles pour leur engagement politique sur la vacance de pouvoir au Gabon, ils marquent leur étonnement du fait que le prévenu ne soit pas toujours entendu par le Parquet, malgré deux déferlements dont le dernier en date remonte au lundi 14 décembre.
Co-président du parti Pour le Changement (PLC), Nicolas Nguéma ferait l'objet d'une enquête diligentée à la suite d'une plainte déposée contre lui et Me Anges Nzingou par Monsieur Tang Ming Hai, représentant la société EFTB, acquéreur de la barge.
Il a été conduit dans leurs locaux pour être interrogé sur sa participation à la vente d’une barge, propriété du Groupement Santullo Sericom, puis placé en garde à vue.
WAN
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