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LIBREVILLE, 27 décembre 2025 (AGP) – La recrudescence des enlèvements d’enfants inquiète de nombreuses familles dans la capitale gabonaise ainsi que dans l’intérieur du pays, à la veille du réveillon du Nouvel An. Cette situation relance le débat sur le rôle et les missions de la police de proximité, devenue de moins en moins visible dans les villes du pays, a constaté l’Agence Gabonaise de Presse.
Il devient en effet rare de passer plus d’une semaine sans le signalement d’un enlèvement ou d’une tentative d’enlèvement d’enfant, que ce soit devant des établissements scolaires, dans les transports en commun ou aux abords des domiciles, plongeant les familles dans un climat de peur et de stupeur.
Le cas du jeune Pascal Cameron Loko s’ajoute à une longue liste de victimes, après notamment la disparition tragique de Rinaldi, survenue il y a quelques années dans la ville de Bitam, dans la province du Woleu-Ntem (nord), pour ne citer que ces exemples.
Cette situation amène à s’interroger sur le rôle, les moyens et l’efficacité des unités opérationnelles des forces de défense et de sécurité dans la lutte contre ce phénomène criminel. Pourtant, depuis la prise de pouvoir par les militaires, des moyens conséquents, notamment roulants, financiers et logistiques, ont été mis à la disposition des forces de défense et de sécurité afin de renforcer leur action sur le terrain.
Par ailleurs, plusieurs observateurs estiment que le retour d’une présence policière permanente dans les quartiers, de jour comme de nuit, pourrait jouer un rôle dissuasif important, à l’image de l’ancienne unité de la « sécurité mobile », qui sillonnait les quartiers lors de la période marquée par le phénomène des enlèvements attribués aux véhicules dits « voitures noires ».
Face à l’émotion suscitée par ces actes, les populations attendent des forces de défense et de sécurité des actions fortes pour mettre un terme à ces crimes et permettre que justice soit rendue aux victimes et à leurs familles.
SMM/JM/FSS/AGP
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