Environnement

Gabon/Dialogue national sur les IPPS : BIODEV 2030, un outil pour préserver la biodiversité

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LIBREVILLE, 15 décembre 2025 (AGP) – Le projet BIODEV 2030, dédié à l’intégration de la biodiversité dans les politiques publiques des secteurs mine et agriculture, a été présenté dans le cadre du dialogue national sur les instruments de politiques publiques favorables à la biodiversité, a constaté l’Agence Gabonaise de Presse.

La présentation a été assurée par le conseiller technique du ministère de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat, Aimé Serge Mibambani Ndimba, également Point Focal de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), et par la coordinatrice pays du Fonds mondial pour la nature (WWF), Nathalie Nyare Essima.

Mme Nyare a rappelé que le projet BIODEV, fruit du “One Planet Summit” organisé le 14 mars 2019 au Kenya, répond à l’appel conjoint des chefs d’État kényan et français à “prendre volontairement et immédiatement des mesures” pour mettre fin à la déforestation, recenser les situations critiques et mettre en œuvre des stratégies globales fondées sur des solutions concrètes.

Le projet vise notamment la cible 14 du cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal, parmi les 23 cibles à atteindre d’ici 2030, en lien direct avec les secteurs minier et agricole.

Selon Aimé Serge Mibambani, il s’agit de veiller à la pleine prise en compte de la biodiversité et de ses multiples valeurs dans l’élaboration des politiques, des réglementations, des processus de planification et de développement, des stratégies de lutte contre la pauvreté, des évaluations environnementales stratégiques et des évaluations d’impact environnemental. Cette prise en compte doit également s’étendre, le cas échéant, à la comptabilité nationale, à tous les niveaux de gouvernance et dans tous les secteurs, en particulier ceux ayant une forte incidence sur la biodiversité. L’objectif est d’aligner progressivement les activités publiques et privées, ainsi que les flux fiscaux et financiers, sur les cibles du cadre mondial.

Dans sa phase 1, le projet a permis d’identifier au Gabon les secteurs minier et agricole comme prioritaires. “Si les pratiques de production ne sont pas responsables ou durables, elles vont impacter la biodiversité “, a souligné Mme Nyarè.

La phase 2, actuellement en cours, vise à proposer des instruments de politiques publiques sectorielles (IPPS) pour accompagner les changements de pratiques productives à créer ou à renforcer, et à définir un projet territorial destiné à réduire les pressions sur la biodiversité.

CM/CBM/WM/AGP

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