FRANCEVILLE, 1er décembre 2025 (AGP) – Les membres de la délégation composée de l’Union européenne, de l’Agence française de développement (AFD), du gouvernement gabonais à travers la Cellule de coordination de la coopération Gabon-Union européenne du ministère de l’Économie et des Finances, ainsi que d’autres partenaires de la Setrag, ont animé dimanche une conférence de presse au terme de cinq jours de visite le long du Transgabonais, a constaté l’Agence gabonaise de presse.
Lancée le 26 novembre, la Caravane du Transgabonais s’est achevée le 30 novembre à Franceville. Elle a permis aux partenaires d’évaluer l’avancement du programme de modernisation des 648 km de voie ferrée. Pour le coordinateur de la Cellule, Wilfried Mbeng, « il nous faut chercher d’autres sources de financement pour atteindre les objectifs du Transgabonais ». Malgré le prêt accordé par l’AFD, il a appelé à l’appui d’autres bailleurs pour accélérer les travaux.
Cet appel a trouvé un écho favorable auprès de Meridiam, actionnaire de la Setrag. Son représentant, Teddy Kom, a indiqué que « cette caravane nous a permis d’avoir les éléments nécessaires pour convaincre les bailleurs de continuer à financer ce projet ». La représentante régionale de la SFI, Charlotte Ndaw Sako, a pour sa part rappelé que « cet ouvrage est essentiel » pour les déplacements et l’économie nationale.
Le directeur de l’AFD, Olivier Delefosse, a annoncé que l’institution procéderait à une nouvelle évaluation « dans cinq ans » afin de mesurer les résultats du partenariat. L’ambassadeur d’Allemagne, Hans-Ulrich von Schroeter, a quant à lui souligné avoir pu toucher du doigt « les défis des populations vivant le long de la voie ferrée ».
La directrice générale de la Dette, Tina Leboussi Aliballah, a rappelé aux responsables de la Setrag les obligations inscrites dans le Cahier de charges, précisant que l’État « injecte davantage de moyens pour entretenir cette infrastructure » et attend un respect strict des engagements.
CM/FSS/AGP












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