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LIBREVILLE, 27 octobre 2025 (AGP) – Le projet Mbomo, porté par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), vise à renforcer l’approvisionnement en eau potable dans le Grand Libreville, confronté à un déficit structurel estimé à 70 000 m³/jour, a indiqué lundi l’administrateur directeur général de la SEEG, Steeve Saurel Legnongo, dans une interview accordée au quotidien L’Union.
Lancé en 2022 dans la province de l’Ogooué-Ivindo, le projet Mbomo prévoit une production de 35 000 m³/jour en phase 1, avec un objectif de 70 000 m³/jour à terme. Actuellement, la production est assurée par les installations de Ntoum (240 000 m³/jour) et des forages complémentaires (35 000 m³/jour).
Selon M. Legnongo, le projet affiche un taux d’avancement de 60 % pour les études de réalisation et de 50 % pour les travaux. La SEEG a acquis 7 hectares, dont un tiers est mobilisé pour la phase 1. Les travaux en cours incluent la construction d’une station de pompage en eau brute (37 000 m³/jour), l’installation d’une unité de traitement (35 000 m³/jour), l’aménagement de la station de traitement, ainsi que la pose d’une conduite de transport de 15 km entre Akok et Ntoum.
La mise en service de la phase 1 est prévue pour le second trimestre 2026. Elle permettra d’injecter 35 000 m³/jour supplémentaires dans le réseau du Grand Libreville via la conduite existante de DN 1 200 mm.
Concernant la phase 2, les études hydrologiques sont en cours de consultation. Cette étape portera sur l’exploitation des eaux de la Mbomo et de la Mbè, avec l’installation d’une seconde tranche de production.
« Ce projet constitue un jalon stratégique dans l’amélioration continue de l’accès à l’eau potable dans le Grand Libreville », a déclaré M. Legnongo, ajoutant qu’il s’inscrit dans la dynamique de renforcement du service public de l’eau.
CM/CBM/FSS/AGP
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