LIBREVILLE, 18 juillet 2025 (AGP) – Les signataires de l’Appel d’Angondjé ont condamné ce jour à Libreville, la plainte déposée en France par Mme Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo-Valentin pour « détention arbitraire » et « torture », qualifiant cette initiative de « manœuvre politico-médiatique » visant à entraver les réformes engagées par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a appris l’Agence gabonaise de presse.
Selon l’un des porte-parole du mouvement, Joachim Mbatchi Pambou, cette démarche s’inscrirait dans une stratégie visant, pour les plaignants, à obtenir le statut de réfugié politique, afin d’échapper à une éventuelle extradition vers le Gabon.
Le débat soulevé par cette affaire a, toujours selon ce regroupement politique, été amplifié par les réactions suscitées par les récentes annonces économiques du chef de l’État, notamment l’interdiction de l’exportation de manganèse brut à compter de 2029. Une mesure qui aurait provoqué des pressions internationales.
« La souveraineté politique va de pair avec la souveraineté économique. Les méthodes néocoloniales de déstabilisation à la Foccart sont révolues (…). Le Gabon n’est pas à vendre : nos richesses nous appartiennent, et c’est nous qui décidons comment les exploiter à travers des partenariats gagnant-gagnant », a martelé M. Mbatchi.
Dans ce contexte, ces responsables politiques ont appelé les populations à rester vigilantes et « mobilisées derrière Oligui Nguema, pour l’accompagner dans l’immense œuvre de construction nationale déjà entamée ».
WM//AGP
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