Conférence Mondiale sur l’Éducation des Filles : le rôle des médias dans la sensibilisation au droit des filles

ISLAMABAD, 12 janvier 2025 (UNA) – Le directeur général de l’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique, Mohammed Bin Abd Rabbo Al-Yami, a participé à la table ronde : « Le rôle des médias dans la réalisation de la justice éducative pour les filles et Renforcer l’image de l’Islam dans le monde », qui s’est tenue ce dimanche dans la capitale pakistanaise, Islamabad, dans le cadre de la Conférence mondiale : « L’éducation des filles dans les sociétés musulmanes : défis et opportunités », a-t-on appris de l’UNA.

Al-Yami a souligné lors de son intervention ouvrant les travaux de la table que la tenue de cet atelier dans le cadre de cette initiative mondiale sur l’éducation des filles dans les sociétés musulmanes représente une étape importante vers l’activation du rôle des médias dans ce domaine.

Al-Yami a souligné le rôle des médias dans la sensibilisation au droit des filles à l’éducation, appelant les filles à faire davantage d’efforts pour corriger les idées fausses et les interprétations déformées des textes de la charia, en accordant plus d’espace pour aborder cette question et en s’engageant à se convertir. ce qui est publié par les autorités jurisprudentielles et les académies approuvées dans le monde, concernant le droit légal des filles à l’éducation, comprend un contenu médiatique compréhensible pour le public à tous les niveaux de connaissances.

Il a exhorté les médias à mettre en valeur les réalisations des femmes et des filles musulmanes et à fournir des modèles et des modèles basés sur la science, le leadership et la participation active à la prise de décision dans divers domaines politiques, sociaux, culturels et économiques.

Al-Yami a également appelé à améliorer et à intensifier le contenu culturel et éducatif des médias et à le présenter de manière professionnelle et accessible, en coopération avec les établissements et organismes éducatifs, de manière à exploiter la capacité des médias à fournir et à simplifier l’information. , et le traverser de l’espace étroit d’enseignement et académique au vaste espace qui ne reconnaît ni frontières ni barrières.

Al-Yami a souligné la disponibilité de la Fédération des agences de presse de l’OCI à utiliser le réseau de l’Union et ses agences membres dans tout effort collectif lié à la mise en œuvre de ces initiatives, exprimant ses remerciements au gouvernement de la République islamique du Pakistan pour son accueil chaleureux. et de son hospitalité, ainsi qu’à la Ligue musulmane mondiale pour ses efforts considérables dans l’organisation de cette conférence.

Ont participé à la table ronde : le professeur Muhammad Iqbal Chaudhry, coordinateur général du Comité permanent de la coopération scientifique et technologique de l’Organisation de la coopération islamique (COMSTECH), le Dr Ibrahim Hassan Murad, directeur de l’Université de gestion et de technologie (UMT) au Pakistan, M. Hamad bin Saleh Al-Mahmood, directeur de Sky News Arabia en Arabie Saoudite, le Dr Muhammad Murtaza Noor, conseiller médiatique pour le comité COMSTECH, M. Muhammad Abbas Jawad Al-Talabi, chef du département éditorial de l’Agence de presse irakienne, M. Zalmay Neshat, fondateur de Mosaic Afghanistan, M. Farid Merabet, directeur général de AfricTv, et M. Muhammad Ilyas Khan, directeur des affaires internationales et mondiales à l’Agence de presse pakistanaise.

Au cours de leurs interventions, les participantes ont passé en revue le rôle assigné aux médias pour permettre aux filles de réaliser leurs droits fondamentaux, notamment le droit à l’éducation.

La table ronde s’est conclue par un certain nombre de recommandations, dont les plus importantes sont : Renforcer le rôle des médias dans la sensibilisation au droit légal des filles à l’éducation et dans la lutte contre les idées fausses et les interprétations erronées de la religion, tout en accordant un espace suffisant aux références jurisprudentielles approuvées et aux académies, en soulignant leur plaidoyer sur cette question, et en concentrant la couverture médiatique sur le droit des femmes à une éducation de qualité et pas seulement à l’éducation, en choisissant l’outil et le média médiatique appropriés à chaque pays et société.

Il a également recommandé de renforcer le rôle des médias dans la présentation des opportunités et des bourses offertes par les organisations et organismes internationaux et de les remettre à leurs véritables destinataires dans les communautés et les pays dans le besoin, tout en s’efforçant d’améliorer la transparence dans le processus de sélection des lauréats de ces bourses. bourses d’études et en soulignant les succès obtenus par certains pays dans le domaine de l’éducation des femmes et des filles, cela encouragerait d’autres pays à imiter et à s’inspirer de l’expérience de ces pays.

Les recommandations comprenaient un appel à promouvoir les réussites dans les sociétés musulmanes, en mettant l’accent sur les histoires basées sur la science, et à remettre en question les images stéréotypées des femmes qui sont souvent véhiculées dans les médias, en plus de renforcer le rôle des médias à travers des enquêtes journalistiques. et des documentaires pour dénoncer les violations auxquelles elles sont exposées. Les droits des femmes, notamment le droit à l’éducation.

Les recommandations comprenaient également un appel à construire des alliances entre les médias et le secteur éducatif en lançant des campagnes médiatiques pour influencer les familles et les exhorter à éduquer les filles et à démanteler les obstacles qui s’opposent à cet objectif.

Les recommandations ont souligné la nécessité de prudence et de distance dans le traitement médiatique des généralisations erronées qui dépeignent certaines religions ou cultures comme étant fondamentalement opposées aux droits des femmes. Il convient plutôt de se concentrer sur la confrontation des mauvaises interprétations et l’analyse des contextes sociaux et économiques qui soutiennent ces interprétations, afin d’aider ces communautés à se libérer de ces mauvaises interprétations.

De plus, un appel a été lancé pour renforcer le rôle des médias et des réseaux sociaux dans la promotion des véritables valeurs tolérantes de l’islam, en mettant en avant l’adoption par l’islam des sciences et des connaissances, et en présentant les érudits et penseurs de la civilisation islamique.

UNA/AGP